dimanche 28 février 2010

Fondation, Isaac Asimov


J'ai pu commencer le Défi SF de geishanellie avec Fondation, d'Isaac Asimov, un auteur que je voulais découvrir depuis longtemps. Le titre m'a été suggéré par un topic sur Livraddict : selon les connaisseurs, c'est un bon titre pour démarrer en SF quand on n'y connaît presque rien comme moi !


Fondation raconte la chute d'un empire interplanétaire, et la fondation (vous ne l'aviez pas vue venir celle-là, muahahah, impressionnés par ma variété de vocabulaire ?) d'un nouvel empire. Il s'agit d'un roman très politique, qui raconte les manipulations exercées par les différents prétendants au pouvoir.





C'est publié comme un roman, ça a l'air d'un roman, mais, ô piège, ce n'en est pas tout à fait un : il s'agit plutôt de petites nouvelles qui forment une suite logique. La forme m'a un peu déstabilisée, je ne m'y attendais pas, et je pensais retrouver plus ou moins les mêmes personnages d'un chapitre à l'autre. Ça m'a même un peu déçue, car j'avais bien accroché au début, et j'ai trouvé les nouvelles suivantes un peu inégales.

J'ai un autre reproche à faire à Fondation, peut-être un peu tiré par les cheveux, mais quand même... où sont les femmes ??? (aucune référence à Patrick Juvet). Sérieusement, tous ces hommes qui se disputent le pouvoir, c'est bien, mais j'espère qu'au treizième millénaire, il y aura un peu plus de femmes importantes... Ca paraît bête mais j'ai l'impression que c'est souvent le cas dans les romans de ce genre. Alors même si Fondation est un classique de la SF, ce n'est pas une raison pour nous oublier, non mais !

A cause de my blonde side, j'ai mis du temps à comprendre, alors je vous explique un peu le principe, au cas où, comme moi, certaines auraient du mal à tout saisir.
Dans l'ordre de parution, Fondation est le premier tome du cycle Fondation (déjà, le cycle a le même nom que le tome, mais attendez, ça se complique). Mais dans l'ordre de l'histoire, c'est le troisième, car deux prequels sont sortis plus tard... Un peu comme les films Star Wars, quoi.

Lire la suite, Fondation et empire, pourquoi pas un jour, mais pour la suite de ce défi, je préférerais explorer un autre genre... des conseils ?

vendredi 26 février 2010

Tales of the city, Armistead Maupin


San Francisco, dans les années 70.

Mary Ann Singleton, secrétaire de son état, décide sur un coup de tête de quitter ses parents, qui vivent dans l'Ohio, et de venir s'installer en ville. Typiquement, la jeune oie blanche va découvrir les excès de la ville, la liberté de mœurs de ses voisins, et s'adapter petit à petit aux choses qui la choquent au premier abord.

Au 28 Barbary Lane, elle fera la connaissance, entre autres, de Mrs Madrigal, sa logeuse excentrique (qui accroche un joint à la porte de chaque nouveau locataire en guise de cadeau de bienvenue), Michael Tolliver, un jeune homme gay en quête d'une relation un peu plus durable qu'un coup d'un soir, Brian, hétérosexuel ravi que San Francisco soit une ville à forte population gay (ça lui laisse plus de chances avec les filles qui restent)...

La forme même de ce roman, tout d'abord publié sous forme de feuilleton dans le San Francisco Chronicle, le découpe en très courts chapitres, tous plaisants à lire, qui se termine très souvent par des situations cocasses ou des révélations surprenantes sur les personnages, mini cliffhangers qui donnent toujours envie de lire la suite.

Quel plaisir de se promener dans ce San Francisco, à une époque qui nous semble un peu lointaine (plus de 30 ans quand même !), et résolument moderne (les conversations entre Michael et sa colocataire Mona n'ont rien à envier à celles de Carrie et ses copines dans Sex and the City) ! L'auteur écrivait sur son époque, sa ville, ses fréquentations, quasiement en temps réel, et ça se sent. On a presque envie d'aller marcher dans les rues de San Francisco à la lecture de ce livre, l'auteur a réellement atteint un niveau de réalité (plus que de réalisme) réjouissant.

Les personnages se rencontrent, leurs histoires s'entrecroisent, ça se lit comme on suit une série télé (cette comparaison n'est pas du tout péjorative !)...

Un vrai de coup de coeur, que je vous recommande si vous ne connaissez pas encore... et en V.O. en plus ! J'ai très envie de lire la suite, rapidement si possible !


Lire en V0, 2/12 !

mardi 23 février 2010

Un voyage au Japon, Antoine Piazza


Un voyage au Japon n’est pas un roman, mais plutôt un récit de voyage, même si la couverture annonce « bien plus qu’un récit de voyage »... En février 2007, Antoine Piazza décide de partir pour l’île japonaise de Shikoku, parce que c’est la plus petite (presque 20 000 km² quand même !) et la plus sauvage des grandes îles du pays. Les paysages très industriels sont quand même légion, avant de pouvoir enfin entrer dans des régions où l’on voit plus de mer et de montagne que de néons.

Avec le recul, une fois la lecture finie, le titre m’apparaît presque trompeur. Le voyage est moins japonais qu’intérieur, car on a l’impression que le narrateur a du mal à pénétrer ce monde qu’il parcourt en vélo. Probablement est-ce dû à la langue, que Piazza ne maîtrise pas, à la différence de mentalité, qui fait que les mêmes gestes ne sont pas toujours bien interprétés de chaque côté de la barrière culturelle. Du Japon, on en comprendra surtout les températures particulièrement rudes en hiver, et l’accueil un peu particulier (parfois franchement antipathique, parfois très poli) des auberges traditionnelles (les « ryokan »).

Je ne sais pas si on peut parler de récit contemplatif, parce que le voyage d’Antoine Piazza n’a rien de reposant, mais ne vous attendez pas à de l’action en cascades. Je ne fais pas de vélo, je ne connais rien au cyclisme, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus gênée dans cette lecture. Je dois dire qu’il m’est arrivé de me demander quel était l’intérêt de ce livre. Car si ce voyage est personnel, après tout, pourquoi le partager avec des lecteurs ? De la même manière que l’auteur se perd, ne retrouve plus son chemin, on perd aussi un peu de vue le fil de l’histoire. Même maintenant, je n’ai pas tout à fait compris ce qu’il était venu chercher au Japon, ni d’ailleurs s’il l’avait trouvé… Il est forcément un peu difficile de « tenir » tout un livre sur un voyage pas si long que cela au final, bien qu’éprouvant, et assez limité en rencontres humaines. Le récit est d’ailleurs entrecoupé de souvenirs, d’anecdotes d’autres expéditions en vélo, en Ecosse ou dans les Pyrénées.

Mais terminons sur un point positif, car cette lecture est loin d’être désagréable pour autant ! Le sentiment mêlé d’excitation et de crainte à l’arrivée, la fatigue physique de tous ces kilomètres, le soulagement, enfin, devant un bon repas et un lit confortable (enfin, plutôt un futon, puisqu'on est au Japon), tous ces petits détails se ressentent de manière parfaitement délicate dans ce récit, et c’est ce que j’ai préféré. Le plaisir de voyager seul, aussi, même s’il n’est pas exprimé tel quel, est bien présent dans toutes ces pages, et c’est peut-être le thème qui m’a le plus touchée. Les scènes où Antoine Piazza se retrouve entouré de personnes qui parlent une langue qu’il ne comprend pas, la sensation bizarre d’être un total étranger dans un pays qu’on ne connaît pas, sont des moments vrais. Un petit détail qui m’a d’ailleurs étonnée, en passant, c’est que parmi les différents hôtes qu’il rencontre, dans les auberges, peu d’entre eux lui parlent anglais. Est-ce parce qu’ils ne connaissent que le japonais, parce que la région n’attire que peu d’occidentaux ? Ou parce qu’ils n’ont pas envie de faire cet effort ?

Pas de réflexions pseudo-philosophiques sur la nature ou les hommes ici, contrairement à bon nombre de récits de voyages, j’ai vraiment apprécié la simplicité de l’auteur. Le style est indubitablement agréable, parce qu’il restitue les sensations de l’auteur sans aucun mot superflu. Et parce que c’est le gros point fort du livre, un extrait qui m’a paru assez joli, et représentatif de l’esprit d’Un voyage au Japon, du léger vertige qui nous prend quand on s’arrête après une journée éreintante :

« un homme en costume-cravate me rejoignit et s’adressa à moi comme si le japonais était ma langue maternelle, comme si je rentrais d’un long voyage, un peu sonné, amnésique. J’avais hâte de me laver, de dormir. A chacun de mes efforts pour me détacher du fauteuil, le directeur du ryokan et son employée opposaient le poids d’un bras sur mon épaule et je me rasseyais sagement. J’avais détourné mes yeux du vélo que j’avais abandonné à l’entrée pour les poser sur l’immense vivier d’intérieur où de larges poissons noirs faisaient un bouquet au-dessus des pierres, sur un homme et un enfant, tous deux en peignoir, qui suivaient un interminable couloir conduisant aux bains, sur la femme en kimono, qui m’offrait du thé et des biscuits, une veuve inconsolable et rebelle, avais-je imaginé en lisant quelques rides sur les traits réguliers et doux de son visage. Je revenais à la vie doucement. Je commençais à ressentir la chaleur et les odeurs, à oublier l’interminable traversée d’Awaji, la fatigue, le froid, les villageois reclus, la nuit, le vide. »

J'ai lu ce livre dans le cadre des Chroniques de la Rentrée Littéraire de janvier. Merci à Ulike pour cette découverte !
Si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à aller consulter le profil de l'auteur sur Ulike.

samedi 20 février 2010

Read-A-Thon 2010, c'est parti !

Dans moins de cinq minutes maintenant, je me lance dans le Read-A-Thon !

Pour moi, simplement le mini-challenge, qui dure 12h, et c'est déjà pas mal !

Du thé, de la musique de temps en temps, et une motivation de fer... c'est parti !

Retrouvez tous les participants ici.

12h29 : Première lecture terminée (j'avais déjà bien entamé le roman avant le début du challenge), L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas. Superbe.

21:39 : Seconde lecture terminée ! Le Puits des histoires perdues, de Jasper Fforde. C'était amusant, mais assez long finalement, même si les 465 pages ne me faisaient pas peur au départ !
J'entame un nouveau livre, même si je sais que je n'aurai pas le temps de le finir dans les vingt minutes qu'il me reste.

22:00 : Voilà, les 12 heures se sont écoulées... j'ai pu tout juste commencer un recueil de nouvelles de Zweig, Wondrak.

Faisons les comptes : 615 pages aujourd'hui. Je me suis bien rattrapée sur la fin, même si je pense être dans les dernières en nombre de pages lues... un très bon moment, et j'espère bien rempiler l'année prochaine !

mardi 16 février 2010

Challenge Caprice, le dévoilement !


Bonsoir à tous !

Je m'excuse du retard lié à des journées de travail plutôt longues en ce moment... Mais j'ai vu qu'il y a déjà des impatients, alors voici la liste tant crainte ;) Tout ça fait par tirage au sort, avec contrôle d'huissier... enfin, de moi-même !

J'ai fait simple : trouvez votre nom dans la liste ; la personne en-dessous de vous est celle que vous allez challenger (voire torturer), celle au-dessus est celle qui sera chargée de votre supplice. A droite de votre nom, le livre que vous devez lire ! Pour Emma, tu y es deux fois puisque tu étais la première :). Tu challenges l'Ogresse, et ta challengeuse est Scraqui !

Je vous propose d'écrire soit en commentaire de ce billet, soit par mail, le titre que vous imposez à votre challengeuse, et j'enrichirai cette liste de ces titres.

Je compte envoyer dès que possible un mail à toutes les participantes pour récapituler tous ça, surtout pour celles qui ne passeraient pas par ici dans les jours qui viennent !

Edit du 17 février : les quatre personnes que j'avais oubliées ont été rajoutées, attention donc, il y a quelques légers changements dans l'organisation !

Je remercie grandement Celsmoon pour ce logo sucré et plein de tentations :)

Emma
> L'Ogresse : Le Royaume des Devins, Clive Barker
> MeL Le Cosmonaute, Philipe Jaenada
> Elizabeth-Bennett : La vie devant soi, Romain Gary
> Mango : Dans les coulisses du musée, Kate Atkinson
> fleurdusoleil : Le treizième conte, Diane Setterfield
> Zarline : Le monde connu, Edward P. Jones
> Nina (Rubbenn) : Au bonheur des dames, Emile Zola
> Lily Isleene : Toute la beauté du monde, Marc Esposito
> Manu : Le cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna
> Hélène : L'étrange disparition d'Esme Lennox, Maggie O'Farrell
> Joey7lindley : Avis de tempête, Susan Fletcher
> Choco Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre, Tetsuko Kuroyanagi
> Jessica : Le chemin des âmes, Joseph Boyden
> Melmelie : La voleuse de livres, Marcus Zusak
> Saraswati : La mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé
> Kali : Les cavaliers, Joseph Kessel
> Celsmoon La caverne des idées, José Carlos Somoza
> lagrandestef L'importance d'être constant, Oscar Wilde
> Aproposdelivres : Le K, Dino Buzzati
> Virginie : La femme en vert, Arnaldur Indridason
> deliregirl1 : Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin
> Laurence : Seul le silence, R.J. Ellory
> Evertkhorus : Le poulet tueur et la folle honteuse, Tenessee Williams
> luCa : Un roi sans divertissement, Jean Giono
> Lounima : Le Musée du silence, Yoko Ogawa
> Sandrine : La maîtresse des épices, Chitra Banerjee Divakaruni
> Kathel : Robe de marié, Pierre Lemaître
> cocola : Drama city, George Pelecanos
> Lyli : L'histoire de l'amour, Nicole Krauss
> Anjelica : Le syndrome Copernic, Henri Loevenbruck
> Stéphanie : Quand tu es parti, Maggie O'Farrell
> Laure : Les visages, Jesse Kellerman
> Fleur : La mécanique du coeur, Mathias Malzieu
> Livresque : Meuse l'oubli, Philippe Claudel
> Lasardine : La Catin, Ini Lorentz
> Mystix : La part de l'autre, Eric-Emmanuel Schmitt
> constance93 : Qui sème la violence, Peter Robinson
> Antigone37 : Nos séparations, David Foenkinos
> Praline : Livre de Manuel, Julio Cortazar
> exxlibris L'homme qui rit, Victor Hugo
> Doriane : La Reine Margot, Alexandre Dumas
> Evy : L'amour au jardin, Jean-Pierre Otte
> Chocolatée : L'esprit de famille, T.1, Janine Boissard
> Pickwick : Mort à la Fenice, Donna Leon
> Lia : Into the wild, Jon Krakauer
> Argantel : Deadline : les enquêtes d'Annika Bengtzon, Liza Marklund
> Sandy : Shutter Island, Dennis Lehane
> Anne-Sophie : J'abandonne aux chiens l'exploit de nous juger, Paul M. Marchand
> Canel : La communauté du sud, T.1, Charlaine Harris
> Scraqui : Grâce et dénuement, Alice Ferney
> Emma ! : La ligne verte, Stephen King

jeudi 11 février 2010

Les Pintades à Londres, Virginie Ledret


Grâce à un partenariat avec Le Livre de Poche organisé par Livraddict, j'avais pu découvrir Une vie de pintade à Paris, de Laure Watrin et Layla Demay, un guide Elle-style de la capitale, plaisant à lire malgré bon nombre d'adresses accessibles seulement à partir d'un certain portefeuille...

Tout de même, j'avais envie de lire d'autres titres de la collection, car, si je commence à connaître un peu Paris, j'en sais beaucoup moins sur New York ou Téhéran...
Mais mon choix s'est porté sur Londres, parce que je connais assez la ville pour que les références me parlent, mais pas assez pour ne pas apprendre des choses, puisque j'y ai vécu un an.

Première réflexion : l'auteur exprime tout à fait ce que je pense de la vie à Londres. C'est une ville grande, beaucoup plus grande à explorer que Paris, et il y règne une ambiance particulière, pleine de liberté, ce qui est génial quand on est jeune. En revanche, il faut s'y débrouiller tout seul, car les aides financières ne sont pas légion, le logement est très cher, la vie en général aussi d'ailleurs. Encore plus qu'à Paris, certains endroits ne sont fréquentables que si l'on a vraiment les moyens. Tout de même, j'ai vraiment envie d'y vivre à nouveau un jour, peut-être pas toute la vie, mais quelques années...

Dis-moi où tu vis, je te dirai qui tu es. Les Londoniennes sont divisées par quartiers, de la libertine de Soho à la Mummy des banlieues aisées (Richmond). Bien sûr, mettre les gens dans des cases a quelque chose d'un peu trop facile, mais pour avoir une première idée générale, je trouve ça parfait. Révélateur, aussi : j'ai appris que, selon mon quartier (West Hampstead), je suis une pintade "libertaire et altermondialiste"... ah bon ? Il y a un peu de vrai sans doute (le côté "je bois des jus de carottes à £4 dans des bars bio"), mais j'avoue que j'y avais atterri un peu par hasard.

Ce que j'ai aimé dans ce livre : le côté très réel, et l'absence (enfin, la quasi-absence) de jugement des habitantes. Oui, les Londoniennes aiment sortir en plein hiver en mini-jupe et en décolleté plongeant, oui, c'est considéré comme vulgaire en France, et alors ? Elles aiment s'amuser, et c'est ce que j'admire et que j'adore chez elles. La conclusion du livre est une belle déclaration d'amour aux pintades anglaises, tellement vraie : les Londoniennes, comme leur capitale, ont un caractère très fort.

Je ne peux m'empêcher de vous citer la dernière phrase : Londres, ça s'attrape un jour, ça vous change le caractère, et ça ne vous quitte plus.

dimanche 7 février 2010

Tales of Beedle the Bard, J.K. Rowling


Une lecture pas DU TOUT en retard, puisque ça fait juste un an que je l'ai emprunté à ma sœur...

Je me demande si cela a été aussi difficile pour J.K. Rowling que pour nous de se faire à l'idée que son personnage n'apparaîtrait plus dans ses romans. En tout cas, Tales of Beedle the Bard reprend le même univers et fourmille de références aux personnages. Ces cinq contes, classiques pour les enfants sorciers autant que les contes de Perrault ou des frères Grimm pour nous autres Moldus, ont été traduits des runes anciennes par une certaine Hermione Granger.

Chaque conte est également commmenté par Albus Dumbledore (non, ne trépignez pas de joie, il n'a pas ressuscité, on a simplement retrouvé ces notes dans ses affaires à Poudlard...), qui nous explique comment le conte a été adopté dans le monde sorcier, quels étaient ses détracteurs... Pas forcément la partie la plus utile du livre, mais divertissant, ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver notre directeur préféré !

Intéressant exercice que celui de se plier aux règles du conte, et J.K. Rowling s'en acquitte parfaitement. C'est un vrai recueil de contes, à la différence près que la magie y est très présente. J'ai retrouvé à la lecture des émotions comparables, même si pas aussi fortes, à celles que j'ai éprouvé, enfant, en lisant ou en écoutant mes premiers contes. Peut-être que je devrais en lire plus souvent ? C'est un genre que j'apprécie beaucoup !

Finalement, lire Tales of Beedle the Bard, ce n'est pas décevant, c'est juste aussi frustrant que de manger un biscuit pour diabétique quand on voudrait un gros gâteau au chocolat. Harry Potter n'est plus, je n'ai pas encore vraiment fait mon deuil.

Ceci marque mon entrée en douceur dans le challenge Lire en VO de Bladelor... 1/12, un bon départ !

samedi 6 février 2010

Inventez le titre du prochain Guillaume Musso...

...info glanée sur Fluctuat.

Un groupe Facebook propose d'inventer le titre du prochain roman de l'auteur français Guillaume Musso...

Après Où es-tu ?, Seras-tu là ? ou encore Je reviens te chercher, des internautes ont eu l'idée de titres comme "Quelle heure est-il ?", "J'attendrai même s'il pleut", ou encore "Passe-moi le sel en partant"... tout simplement hilarant !

Désolée pour les fans, c'est juste de l'humour... je suis d'ailleurs pire que mauvaise langue, puisque je n'ai jamais rien lu de lui...

lundi 1 février 2010

Uglies, Scott Westerfeld


Dans la série "je note un titre sur ma LAL et je le lis à peine un an plus tard"...

Tally a 16 ans dans quelques mois. Comme tous les ados de son âge, elle va se faire opérer et devenir enfin une Pretty. Ce passage obligé, rêvé par tous les Uglies depuis leur enfance, lui permettra d'effacer tous ses défauts physiques, mais aussi d'entrer dans un monde de fête permanente, où la seule chose qu'on exigera d'elle sera de s'amuser en permanence.

L'été précédant sa transformation, Tally rencontre Shay, qui lui laisse entrevoir la possibilité d'une alternative. Tiraillée entre le désir de rejoindre la ville des Pretties et la loyauté envers sa nouvelle amie, Tally ne sait pas quoi faire. Car refuser l'opération, c'est choisir de s'enfuir et de vivre pour toujours loin de la civilisation.

Uglies est le premier volume d'une tétralogie que j'avais envie de découvrir depuis longtemps. C'est un très bon roman jeunesse qui tient toute ses promesses, et mes attentes étaient hautes après toutes les bonnes critiques que j'avais lues ici ou .
Excusez le raccourci, mais je pourrais presque dire qu'il s'agit d'un 1984 "junior", ce terme n'étant pas du tout péjoratif, simplement à cause de l'âge des personnages et de la jeunesse de l'ouvrage par rapport au chef-d'œuvre d'Orwell.

Je m'attendais à quelque chose de plus SF, et finalement, une bonne partie du roman traite aussi de notre rapport à la nature, car le refus de l'hyper-technologie signifie ici un retour à une vie plus naturelle, une existence où la liberté veut parfois dire le renoncement au confort matériel... Un message intéressant, d'autant plus que l'héroïne ne se soumet pas facilement à ces nouvelles contraintes, et hésite longtemps à les adopter.

Je confirme, décidément, j'aime beaucoup les dystopies (c'est même la deuxième fois que j'utilise ce mot dans ce blog, les enfants, je suis blonde mais je me soigne).