samedi 30 janvier 2010

Index - mis à jour

Une très bonne résolution (en novembre, si si) pour quelqu'un comme moi (je ne suis pas bordélique, j'ai juste une organisation différente de la vôtre !) : j'ai décidé d'essayer de classer mes billets !

On ne sait jamais, des fois que vous ayez envie de retrouver ces archives nationales que sont mes avis :)

Ça va donc se faire, lentement mais sûrement !!!

Atkinson Kate, La souris bleue
Atkinson Kate, A quand les bonnes nouvelles ?
Asimov Isaac, Fondation
Augier Sylvain, L'instant où tout a basculé
Austen Jane, Raison et Sentiments
Banks Russell, American Darling
Barnes Julian, Un homme dans sa cuisine
Boulouque Clémence, Mort d'un silence
Bouraoui Nina, Mes mauvaises pensées
Briggs Patricia, L'appel de la lune
Bronte Charlotte, Jane Eyre
Burgess Melvin, la Déroute
Colfer Eoin, Artemis Fowl
Collins Suzanne, The Hunger Games
Collins Suzanne, Catching Fire
Coupland Douglas, jPod
Delerm Philippe, Ma grand-mère avait les mêmes
Demay Layla et Watrin Laure, Une vie de Pintade à Paris
Desarthe Agnès, Mangez-moi
Dickens Charles, Oliver Twist
Dupuy et Berberian, la Théorie des gens seuls
Evanovich Janet, La prime
Evanovich Janet, Two for the dough
Fellowes Julian, Past imperfect
Fforde Jasper, l'Affaire Jane Eyre
Fforde Jasper, Délivrez-moi !
Fforde Jasper, Le puits des histoires perdues
Fitzgerald Francis Scott, Gatsby le Magnifique
Flaubert Gustave, L'Education sentimentale
Follett Ken, Les piliers de la terre
Fowler Karen Joy, Le Club Jane Austen
Friedmann Emmanuelle, Tu m'envoies un mail ?
Funke Cornelia, Cœur d'encre
Gaiman Neil, Coraline
Gally, Mon gras et moi
Gaskell Elizabeth, la Sorcière de Salem
Gayle Mike, Wish you were here
George Elizabeth, What came before he shot her
Germain Sylvie, Magnus
Greggio Simonetta, Les mains nues
Guo Xiaolu, 20 fragments of a ravenous youth
Harrison Colin, Manhattan nocturne
Hayder Mo, Tokyo
Hornby Nick, Juliet, Naked
Humbert Fabrice, L'origine de la violence
Jardin Alexandre, Le roman des Jardin
Kasischke Laura, Rêves de garçons
Keyes Daniel, Les Mille et Une Vies de Billy Milligan
Khadra Yasmina, L'Attentat
Ki-Hyun Byun et Goum J-M, Les nuits assassines
King Sophie, The school run
Kinsella Sophie, Shopaholic takes Manhattan (l'Accro du shopping à Manhattan)
Krauss Nicole, L'Histoire de l'amour
Laferrière Dany, Le charme des après-midis sans fin
Larsson Stieg, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
Larsson Stieg, la Petite fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Larsson Stieg, La reine dans le palais des courants d'air
Ledret Virginie, Les pintades à Londres
Lee Harper, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Levi Primo, Si c'est un homme
Levin Meyer, Crime
Lévy Justine, Rien de grave
Lowry Lois, L'Elue
Mainard Dominique
, Le ciel des chevaux
Martel Yann, Life of Pi
Maupin Armistead, Tales of the city
Mazetti Katarina, Le mec de la tombe d'à côté
McCall Smith Alexander, 44 Scotland Street
McCourt Franck, Teacher Man
McEwan Ian, Un bonheur de rencontre
McLaughlin Lauren, Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon
Meyer Stephenie, Twilight
Meyer Stephenie, New Moon
Meyer Stephenie, Eclipse
Meyer Stephenie, Breaking Dawn
Miller Arthur, Mort d'un commis voyageur
Mosby Katherine, Sous le charme de Lillian Dawes
Mosby Steve, Un sur deux
Nothomb Amélie, Ni d'Eve ni d'Adam
Oates Joyce Carol, Reflets en eau trouble
Orsenna Erik, Madame Bâ
Otsuka Julie, Quand l'empereur était un dieu
Pancol Katherine, Les yeux jaunes des crocodiles
Perry Anne, L'Etrangleur de Cater Street
Perry Anne, Le mystère de Callander Square
Pevel Pierre, Les enchantements d'Ambremer
Piazza Antoine, Un voyage au Japon
Rankin Ian, L'Etrangleur d'Edimbourg
Rennison Louise, Entre mes nunga-nungas, mon cœur balance
Rennison Louise, A plus, Choupi-Trognon
Rice Eva, l'Amour comme par hasard
Rostand Edmond, Cyrano de Bergerac
Rowling J.K., Tales of Beedle the Bard
Sa Shan, La joueuse de go
Schmitt Eric-Emmanuel, Le sumo qui ne pouvait pas grossir
Setterfield Diane, The thirteenth tale
Shaffer Mary Ann et Barrows Annie, The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society
Shriver Lionel, We need to talk about Kevin
Sittenfeld Curtis, American Wife
Slaughter Karin, A froid
Soler Jordi, les Exilés de la mémoire
Tartt Donna, le Maître des Illusions
Vargas Fred, L'homme aux cercles bleus
Vian Boris, le Ratichon baigneur
Vivès Bastien, Le goût du chlore
Weisberger Lauren, Chasing Harry Winston
Westerfeld Scott, Uglies
Whitehead Colson, Apex ou le cache-blessure
Wolfe Tom, I am Charlotte Simmons
Zenatti Valérie, Les âmes sœurs
Zusak Marcus, La voleuse de livres
Zweig Stefan, Le joueur d'échecs
Zweig Stefan, Wondrak

Rien de grave, Justine Levy



A sa sortie, ce roman avait fait parler de lui autant pour les révélations people qui s'y trouvent que pour ses qualités littéraires à proprement parler.

J'aurais aimé ne pas tomber dans ce travers et vous parler de Rien de grave en tant que roman, de pure fiction, mais ce n'est pas possible. Il s'agit bien d'auto-fiction, et même en voulant croire à autre chose, une petite phrase (très belle d'ailleurs), vient nous le rappeler dans la deuxième partie du livre.

C'est tout simplement l'histoire d'une jeune femme qui perd pied, qui devient accro aux médicaments, dont le couple s'effrite peu à peu, dont finalement le mari part pour une autre. C'est juste l'histoire d'un passage malheureux dans une vie.

Bien sûr, il est un peu dur de ne pas succomber du tout au côté "Paris Match", quand la jeune femme en question s'appelle Justine Lévy - même si le prénom de la narratrice est Louise ; quand son père s'appelle Bernard-Henri Lévy, son mari Raphaël Enthoven, et sa belle-mère Carla Bruni ("Paula").

J'ai eu très peur de tomber dans le parisianisme pseudo-intellectuel, quand elle commence à évoquer sa vie dans le 6è arrondissement, de lui trouver un ton de fille à papa qui dramatise tout parce qu'elle n'a rien vécu... Mais non. L'héroïne du roman est quelqu'un d'attachant, parce qu'elle reconnaît qu'elle n'est pas parfaite. Certes, elle descend sa rivale, mais quoi de plus normal ?

Au final, l'écriture est juste, ce qui n'est pas forcément le cas même lorsque le propos est autobiographique, et la fin, tout en délicatesse, avec un soupçon d'auto-dérision aussi, a achevé de me séduire.

Quand on commence un livre avec plein d'a priori négatifs, j'aime le moment où on se dit que tiens, peut-être, ce sera meilleur que ce qu'on pensait...

Petite parenthèse : j'ai écouté l'auteur lors d'une discussion sur la relation auteur/éditeur la semaine dernière, organisée par le site Terrafemina (site généraliste féminin que je découvre, si vous voulez faire un tour, c'est là) et la Revue des deux mondes. Etaient également présents son éditeur de chez Stock, Jean-Marc Roberts, et les "couples" François Vallejo/Viviane Hamy et Isabelle Condou/Murielle Beyer (Plon). C'est un hasard si je lisais justement ce roman à ce moment-là, et j'ai trouvé assez impressionnant de lire un livre si personnel, et d'avoir l'auteur sous les yeux. En dehors de cette impression, les éditeurs ont beaucoup plus parlé que les auteurs, notamment Viviane Hamy et Jean-Marc Roberts, qui sont, chacun dans leur genre, assez amusants. Je crois n'avoir jamais lu aucun livre des éditions Vivane Hamy, que j'aimerais beaucoup découvrir !

jeudi 28 janvier 2010

Le mystère de Callander Square, Anne Perry


Il y a quelques mois, je découvrais L'Etrangleur de Cater Street, le premier tome des enquêtes de l'inspecteur Thomas Pitt dans l'Angleterre victorienne.

J'ai un petit côté monomaniaque et depuis quelques années, je suis incapable de commencer une série par un tome qui n'est pas le premier (ça m'est quand même arrivé en 2009 avec Kate Atkinson, m'enfin je l'avais pas vraiment fait exprès, et je dois dire que j'étais un peu perturbée quand je m'en suis rendue compte...).

Je m'étais donc promis de trouver le #2 de la série. Chose faite ici.

Thomas Pitt doit cette fois comprendre ce qui s'est passé dans ce square habité par des familles riches, où les maîtres de maison trompent leur femme avec les domestiques, en feignant d'être choqué par les agissements des autres. Ce ne sera pas une tâche aisée que de les convaincre de raconter ce qu'ils savent sur ces cadavres de bébés retrouvés dans le square...

S'il est toujours agréable de se plonger dans cette atmosphère désuète, décrite avec charme mais sans romantisme excessif par l'auteur, n'allez pas lire ce roman pour l'intrigue. Rien d'original, je dirais même que le dénouement est décevant. Reste des personnages principaux attachants, qu'on a envie de voir évoluer. Un roman policier bien gentillet enfin de compte, qui ne bouleversera pas votre expérience de lecteur...

dimanche 24 janvier 2010

Sept chansons qui rythment mon hiver

Un petit tag qui circule un peu partout, piqué chez Leiloona !

Je vais vous présenter les sept chansons qui m'accompagnent en ce moment. Ce ne sont pas forcément des chansons récentes, juste celles que j'aime bien écouter !

1) Corinne Bailey Rae, Put your records on

Depuis que je l'ai vue en concert - même avant en fait, j'écoute beaucoup cette chanson. C'est de la soul, c'est très frais je trouve, et ça me met de bonne humeur !

2) Amy Winehouse et Mark Ronson, Valerie

Au départ une chanson des Zutons, mais j'adore cette version. Du genre parfait pour chanter avec sa brosse à cheveux devant le miroir (on peut aussi se la jouer Amy, mais ça implique des overdoses, alors vaut mieux pas).

3) the Noisettes, Beat of my Heart

Découverte à Londres. J'adore cette chanson (malheureusement pas de clip). Ça donne la pêche le matin !

4) Jenny don't be hasty, Paolo Nutini

Un de mes chouchous ! Cette chanson est extraite de son premier album, que j'avais adoré. Le second, sorti en 2009, est plus mature et un peu plus varié musicalement.

5) BB Brunes, Lala love you

Alors là, oui, j'ai un peu honte d'aimer un groupe dont les membres sont plus jeunes que moi ! Et pourtant je me devais de ne rien vous cacher... Cette chanson est un peu "facile", mais pour être tout à fait honnête, leur nouvel album est quand même bien meilleur que ce qu'ils ont fait avant... Ils grandissent bien :)

6) Regina Spektor, Human of the year

Ma chanson préférée de son dernier album. C'est très beau... Rien à ajouter !

7) Jace Everett, Bad Things

Et je termine par le générique de True Blood... La série est sympathique, sans être bouleversante pour moi. Je pourrais presque la regarder uniquement pour le générique !

Je taggue qui veut ! J'aime découvrir les coups de cœur musicaux de ma blogosphère !

jeudi 21 janvier 2010

Artemis Fowl, Eoin Colfer


Artemis Fowl est le descendant d'une famille de voyous en tout genre, qui a réussi à s'établir dans une luxueuse demeure irlandaise. Surdoué, cynique et sans pitié, il a besoin d'argent pour continuer à mener son train de vie. Il décide donc de s'attaquer au peuple qui garde les plus grandes réserves d'or : les fées.
Artemis n'a que 12 ans, mais ce n'est qu'un détail...

Il sera aidé par son fidèle majordome Butler (pléonasme), champion d'arts martiaux et de discrétion, qui se révélera d'autant plus utile au moment d'affronter les FARfadets, commando d'élite de fées (Forces Armées de Régulation du Peuple des fées) !

Ce roman est plein d'action et d'humour, et les personnages, principaux mais surtout secondaires, valent leur pesant d'or : la capitaine Holly Short, une des premières femmes membres des FARfadets (mon personnage préféré : elle est téméraire, têtue et très énergique) ; son supérieur, le ronchon commandant Root (du peuple des fées), toujours de mauvaise foi ; ou encore Juliet, la soeur de Butler, qui maîtrise aussi bien que lui les sports de combat, et dont on sent qu'elle aura un rôle plus important à jouer dans la suite.

On ne s'ennuie pas une seconde, c'est un peu James Bond meets Terry Pratchett, version ado. J'espère que la suite de la série est à la hauteur !

Commencé mais jamais fini il y a quelques années, j'ai repris cette lecture en me demandant si j'allais vraiment aimer, car je n'en gardais aucun souvenir marquant... Ce sont donc des semi-retrouvailles réussies, car si le roman commence tranquillement, la deuxième moitié est passionnante ! Cette lecture aurait pu marquer mon entrée dans le Livraddict Big Challenge, mais comme je l'avais lu en partie (plus de 50%) auparavant, je ne le compte pas... Les suivants peut-être !

dimanche 17 janvier 2010

Challenge Caprice, quand on aime...

... on ne compte plus !

Je sais bien que bon nombre de challenges ont déjà été lancés pour cette nouvelle année, mais pourquoi pas un autre ?
Et puis les challenges, c'est un peu comme les vœux : on peut les inaugurer jusqu'à fin janvier !

Cette idée un peu farfelue me trotte dans un coin de la caboche depuis quelques semaines, je vous explique le concept :
chaque participante (je pars du principe qu'on sera entre filles, mais s'il y a des hommes parmi nous, qu'ils se manifestent ;) ) aura une challengée et une challengeuse.

La challengeuse choisit un seul roman, que la challengée devra lire avant la fin 2010. Ce sera le challenge Caprice, car il faudra donc se plier aux désirs les plus fous de votre challengeuse ! Et en tant que challengeuse, vous pouvez être conciliante et imposer un titre qui intéresse déjà votre challengée, pédagogue en l'invitant à découvrir un de vos coups de cœur, ou cruelle en l'obligeant à lire un livre terrible ! Votre seule obligation : cela doit être un livre que votre challengée n'a jamais lu.

Pour vous inscrire, rendez-vous ici - ou par mail, vous avez jusqu'au 15 février. A cette date, je vous révélerai le nom de votre challengée, et de votre challengeuse (pas de binôme, mais plutôt une chaîne donc).
En espérant que nous serons nombreuses !

EDIT des règles (18/01) : il faut imposer un titre disponible en poche à sa challengée... et pas trop impossible à trouver quand même (histoire que tout le monde puisse s'amuser). A défaut, on peut lui proposer en prêt comme proposé dans les commentaires de ce billet.
Droit à un joker si la challengée a déjà lu le livre proposé.

Liste des participants au 06/02 :
Emma
Fleur
Manu
Lily Isleene
Kali
Kathel
Mango
Choco
Lounima
Celsmoon
Zarline
Evertkhorus
Mystix
Sandrine
Livresque
Antigone37
L'Ogresse
Nina (Rubbenn)
Doriane
MeL
Jessica
Hélène
Melmelie
Aproposdelivres
Stéphanie
Lasardine
Lia
Argantel
deliregirl1
Elizabeth-Bennett
Saraswati
Joey7lindley
Anjelica
luCa
fleurdusoleil
constance93
Virginie
Praline
l'Ogresse
lagrandestef
Pickwick
Evy
Anne-Sophie
Laurence
Scraqui
Lily
exxlibris

mercredi 13 janvier 2010

Manhattan nocturne, Colin Harrison


Porter Wren est journaliste. Il tient une chronique un peu connue dans un tabloïd new-yorkais, il écrit des faits divers à sensation : une fiancée se fait assassiner dans une laverie automatique, tuée par une balle qui traverse sa robe de mariée ? Il est sur le coup. Des années d'expérience lui ont appris à tirer le plus d'informations possible des témoins.

Un soir, à une réception à laquelle il n'avait pas vraiment envie de se rendre, une jeune femme extraordinairement belle le provoque en se moquant de la photo qui illuste sa chronique. Intrigué par son répondant, il la suit. Ce qui ressemblait à une rencontre éphémère s'avère en fait un peu plus compliqué, mais Porter ne comprend pas vraiment le rôle qu'il a à jouer dans toute cette histoire.

Les personnages de ce roman sont terriblement humains, et ce n'est pas dans le sens optimiste du terme que je l'entends ici. Dans ce Manhattan nocturne, et en tout cas très sombre, on y croise les détails les moins glorieux de l'humanité. Il n'y aura pas de happy end, mais ce n'est pas une tragédie non plus : juste la vie, parfois ensoleillée mais souvent pluvieuse et moite.

L'atmosphère de ce Manhattan, qui n'a rien à voir avec celui de Sex and the City, est très prenante, même un peu angoissante par moments. La quatrième de couverture de 10/18 est très juste, il s'agit tout à fait d'un roman noir, et d'un roman de mœurs à la fois.

Le personnage de Caroline, sans être totalement inintéressant, ne m'a pas entièrement convaincue ; en revanche, quasiment tous les personnages secondaires sont dépeints de manière très réaliste : la nounou des enfants de Wren, Josephine, ou encore Lisa, sa femme chirurgienne, sont passionnantes et mériteraient presque un roman à elles toutes seules.

Ce ne sera pas THE coup de coeur de 2010, mais ce roman a de vraies qualités. L'ambiance est tout de même bien plus importante que l'intrigue...

En tout cas, merci tout plein à Chaplum' pour ce livre voyageur ! D'autres avis : Ys , et Cuné (je suis tout à fait d'accord, "Wren est un con")

vendredi 8 janvier 2010

2010, ou le retour de la folie furieuse

J'ai craqué...

D'abord, quelque chose que je voulais faire depuis longtemps : Books and the City 2010, it's gonna be... wait for it...
Avec en plus comme thème "les livres et le cinéma", ça promet !


Ensuite, je vais re-swapper, grâce à Celsmoon et Virginie qui organisent le Swap Around Your World ! Plus d'info ici, n'hésitez pas à y faire un tour, car après tout plus on est de fous plus on rit !

And then... là c'est le truc qu'il faut que je raconte ni à mes parents ni à mes amis, sinon je passe vraiment pour une dingue... j'ai bien envie de participer au Read-A-Thon 2010 ! Le principe : un marathon de lecture, de 12h ou de 24h selon votre degré de maladité. Pour moi, ça sera plutôt 12h car je pense tout simplement ne pas pouvoir tenir plus... Repoussons nos limites ! Ça se passe le week-end du 20-21 février et pour en savoir plus il faut aller chez Virginie !

Je sens que 2010 ne va pas être une année beaucoup plus raisonnable que les autres...

mercredi 6 janvier 2010

Jane Eyre, Charlotte Brontë


J'ai fini l'année 2009 en beauté, avec le very classique Jane Eyre, de Charlotte Brontë.

Jane Eyre, orpheline, est élevée par la femme de son oncle, qui lui fait comprendre tous les jours qu'elle aurait préféré se passer de ce fardeau. Malaimée dans sa propre famille, Jane accepte avec soulagement d'entrer dans un pensionnat pour jeunes filles, où la vie n'est pourtant pas très drôle.

Quelques années plus tard, elle entre comme institutrice à Thornfield, où elle rencontre Mr Rochester, le maître des lieux.

Je pourrais probablement vous donner un nombre fou de raisons de lire ce roman, entre les descriptions romantiques des landes anglaises, une héroïne juste et droite, et pas du tout mièvre comme c'est parfois le cas dans les romans de cette époque, les critiques assez amusantes de la France et des Français, et surtout une très belle histoire d'amour, pas du tout à l'eau de rose. Mais s'il n'y en avait qu'une (de raison), ce serait pour l'écriture magnifique de Charlotte Brontë.

En plus, vous pourrez aussi faire la connaissance de Mr Rochester, qui est un peu brusque, mais m'a fait parfois rire sous cape, car je ne pouvais m'empêcher de penser à la relecture du personnage de Jasper Fforde ! Les lire dans l'ordre inverse aurait probablement été plus logique, mais bon...

Un superbe roman, et pour les quelques frileux, qui, je peux le concevoir, ont un peu peur des classiques, n'ayez aucune crainte ! Le livre est passionnant et les rebondissements à répétition empêchent réellement de s'ennuyer.

Entamée mais jamais terminée (pour des raisons qui me sont aujourd'hui obscures) il y a quelques années, cette lecture est la première du Challenge English Classics de Karine. La moitié déjà !
D'autres avis : justement Karine, Edelwe, Mango, qui ont apprécié autant que moi !

vendredi 1 janvier 2010

Si c'est un homme, Primo Levi


Je ne peux pas résumer ce livre, car ce n'est pas un roman, pas une fiction. Rien n'est imaginé, tout est réel et pour cette raison, la lecture de Si c'est un homme est impérative, maintenant et dans 10 ans, 100 ans.

On pense souvent qu'on a tout lu, ou presque, sur les camps de concentration. On les a tous étudiés à l'école. Mais c'est toujours un choc de lire un témoignage tel que celui de Primo Levi. C'est dur de s'avouer que les nazis étaient des hommes, faits exactement comme nous de chair et d'os, parce que cela veut dire que tout peut recommencer un jour... si ce n'est déjà fait dans certains endroits du monde.

L'écriture de Primo Levi est limpide, et en dehors de l'horreur des camps, un sentiment m'a envahie pendant la lecture : la gratitude. J'ai envie de dire merci à Primo Levi d'avoir témoigné, raconté au monde ce qu'il a vécu à Auschwitz. C'était indispensable humainement.

J'ai aussi appris pas mal de choses sur la vie au quotidien dans les camps, et le constat est cruel : sans petites combines pour augmenter sa ration de pain, ou pour obtenir des chaussures dans un état potable, un homme était sûr de mourir rapidement. Parce que des hommes ont obligé leurs semblables à vivre comme des animaux, leur solution était de se voler entre eux, et de souffrir continuellement de la faim et du froid.

Bref, j'en fais peut-être un peu trop, mais c'est parce qu'on sort forcément complètement bouleversé de ce livre.
Il s'agissait de la lecture commune du mois de janvier du Blogoclub, et je pense que les autres participants ont été au moins aussi touchés que moi...
Voici d'ailleurs quelques autres avis : Lisa, Mango, Chaplum et plein d'autres chez Sylire

Coeur d'encre, Cornelia Funke


Meggie vit avec son père, Mo, dont le métier est de soigner les livres qui tombent en ruine. Grâce à lui, Meggie aime les livres depuis toujours, qui, tels de fidèles compagnons raccommodés de toutes pièces, dans leur caisse, sont toujours là quand elle a besoin de s'évader. Car ils lui racontent des histoires, ce que lui refuse Mo, pourtant un excellent conteur : quand il lit, les mots deviennent réalité...

Un soir, un inconnu se présente chez eux : Meggie se méfie de lui, mais Mo semble le connaître d'une ancienne vie avec cet homme. Les secrets qu'ils partagent pourraient bien avoir un rapport avec le don de Mo, et la disparition de la mère de Meggie...

Un livre d'aventures qui parle de livres, c'était déjà de très bon augure ! Coeur d'encre est un roman plein de rebondissements, on ne s'y ennuie vraiment pas.
Le petit plaisir que j'ai savouré à chaque chapitre, ce sont les citations d'oeuvres plus ou moins connues : ça va du Seigneur des Anneaux au Livre de la Jungle, et ça donne envie de (re)lire tous ces classiques !

Pour être quand même honnête, le roman est clairement jeunesse, et parfois même un peu "bébé", et c'est ce qui l'empêche d'être vraiment un coup de cœur pour moi. En revanche, pour des pré-ados de 9-14 ans (qui aiment déjà lire, car il y a tout de même plus de 650 pages), je pense que ça peut être plus adapté !

Je ne l'aurais sûrement jamais lu de moi-même sans la lecture commune de Livraddict, et c'est à ça que servent les lectures communes : élargir ses horizons ! Au programme pour le 1er février : Dracula, de Bram Stoker. Je ne sais pas encore si j'y participe...

Et j'oublie le plus important : BONNE ANNEE A TOUS ! Qu'elle soit remplie de lectures diverses et variées, et bien sûr passionnantes !