jeudi 19 mai 2011

En mai...

J'ai quitté Berlin pour la région des Brezn et des Dirndl...

Je continue à lire vos billets, même si je commente rarement. Je reviendrai, c'est sûr, mais je ne sais pas encore quand.

En attendant, merci de vos suggestions de lecture... et je commence même à lire en allemand, grande première :)


jeudi 6 janvier 2011

Bilan 2010

Malgré une fin d'année un peu silencieuse, je n'ai pas arrêté de lire...

Voici donc mon top 10, qui contient certains romans pas encore chroniqués... mais le jour viendra !

1 - The Hunger Games, Suzanne Collins.
Pour une fois, une découverte faite complètement en dehors de la blogosphère, même si je suis loin d'être la première à en avoir parlé. J'ai lu la trilogie, les trois sont très bons, mais mon préféré reste de loin le premier... comme souvent en fait.

2 - Wondrak, Stefan Zweig.
D'excellentes nouvelles, comme d'habitude chez Zweig. J'ai aussi commencé sa biographie de Marie-Antoinette, sans la terminer... ma première déception de cet auteur, mais c'est surtout que le personnage ne m'intéressait pas plus que ça.

3 - Breakfast at Tiffany's, Truman Capote.
Un autre recueil de nouvelles, ce qui est un peu surprenant car j'en lis très peu. Je déteste plus que tout une nouvelle médiocre, alors je ne lis que celles des meilleurs auteurs ;)

4 - L'Origine de la violence, Fabrice Humbert.
Un coup de coeur, qui évoque l'Allemagne, la France et les heures les plus sombres de notre histoire commune.

5 - The Carrie Diaries, Candace Bushnell.
J'ai beau savoir que c'est loin d'être le roman de l'année, je ne peux pas m'empêcher d'être fan. A vrai dire, on pourrait le lire sans connaître la Carrie Bradshaw adulte, et ce serait presque mieux. Il me semble que la suite doit paraître cette année, et devinez qui sera la première à l'acheter ?

6 - Extremely loud and incredibly close, Jonathan Safran Foer.
Lu en novembre mais je ne vous en ai pas encore parlé. Dans une autre vie, j'ai dû être un auteur juif new-yorkais. J'ai encore du mal à en parler, mais c'est un roman post-11 septembre très fort, beaucoup plus fort que ce que le langage enfantin du jeune narrateur pourrait laisser penser.

7 - Tales of the City, Armistead Maupin.
Un très bon moment, et j'ai très envie de lire la suite, mais je ne suis pas pressée... le plaisir n'en sera que meilleur ! Une liberté de ton très 70s, et des passages hilarants.

8 - L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas.
Le premier de la série Adamsberg, parce que j'ai voulu reprendre du début. Là encore, j'ai envie de lire tous les Vargas, mais je ne suis pas pressée, parce que je me rappelle avec nostalgie des moments où je n'avais pas encore lu tous les Malaussène, pas encore vu tous les épisodes de Six Feet Under ou Friends...

9 - jPod, de Douglas Coupland.
Une ode à la geek generation dont je fais définitivement partie. Une intrigue absurde, loufoque, où des tortues sont des héroïnes de jeux vidéo et où les collèges de l'open space écrivent des lettres d'amour à Ronald McDonald.

10 - Artemis Fowl, d'Eoin Colfer.
Oui, je lis des séries jeunesse qui datent de... euh... ma jeunesse en fait. M'en fous. J'avais commencé à le lire vers 13-14 ans, sans accrocher, j'avais abandonné. Cette année, j'ai aimé. Artemis est très marrant et j'ai adoré la petite fée (j'ai déjà oublié son nom).

Sinon, dans le genre requêtes marrantes sur Google pour tomber ici, j'ai eu droit à : "c'est de la folie furieuse" (ça c'est sûr), "ca a l'air très intéressant" (merci), "catherine parmentier nue" ( ??? il y en a d'autres du même genre, mais je vais éviter de tout mettre ici pour ne pas les attirer encore plus :D), "déçu de tokyo" (peux pas vraiment dire, j'y suis jamais allée), "ecrire des lettres comiques et amusantes" (je suis pas sûre d'aider beaucoup là), "est tu intéréssé pas les sorcière" (je vous le fais en VO hein), "j'aime pas ma grand maman" (là encore, ai-je pu aider à régler ce problème ?), "j'ai pas compris le livre soie" (j'aime Alessandro Barrico mais je n'ai jamais lu ce titre), "jane eyre ça fait peur!" (bon c'est pas un Stephen King non plus), "les femmes sumo les plus gros" (ahahahahah)....

Je me souhaite des recherches aussi amusantes pour 2011, et à vous, des lectures toujours plus passionnantes !

jeudi 25 novembre 2010

De mes drames quotidiens














  • Découvrir que la vie étudiante peut être dix fois plus fatigante que la vie pro
  • Etre trop fatiguée pour réussir à lire plus de 5 pages de suite dans un roman
  • Et donc, mettre 3 semaines pour terminer ledit roman
  • Savoir qu'on a fini certains challenges, mais ne pas avoir assez de temps pour en parler
  • Savoir qu'on ne terminera même pas son propre challenge
  • Se demander si on peut prolonger son propre challenge
  • Se dire que oui
  • Avoir plus envie de visiter les tonnes de marchés de Noël du coin au lieu de réviser
  • Aller dans la plus grande librairie de la ville, passer devant le rayon Fiction... s'arrêter quelques minutes, et aller chercher le titre qu'on devait acheter (au rayon Economie...).
Tout ça pour dire : I'll be back, peut-être pas tout de suite, mais je n'ai pas encore quitté la b-sphère !

jeudi 21 octobre 2010

Breakfast at Tiffany's, Truman Capote


Dans la rubrique des gens qui me veulent du bien littéraire, quelqu'un m'avait offert Breakfast at Tiffany's. Personnage culte, auteur culte, ayant inspiré un film culte, je n'aurais de toute façon pas pu m'en passer très longtemps !

La première nouvelle, qui donne son titre au recueil, a pour cadre le New York de fiction que j'aime. Le narrateur rencontre la divine Holly Golightly parce qu'ils vivent dans le même brownstone. Il est difficile de l'attraper au vol quand elle papillonne d'homme en homme, poursuivant son rêve de material girl - "breakfast at Tiffany's".

J'ai lu quelque part que Capote s'était inspiré de Sally Bowles, l'héroïne d'Adieu à Berlin, de Christopher Isherwood (un superbe roman sur la capitale allemand, by the way ; c'est aussi le livre qui a inspiré Cabaret avec Liza Minelli). C'est vrai que les deux héroïnes se ressemblent, mais j'ai tout de même trouvé la relation avec le narrateur un peu différente... une des deux est platonique :)

Une découverte essentielle, pour une nouvelle qui atteint un niveau de légèreté parfait, avec juste ce qu'il faut de gravité aussi.

Et pour "la recommandation du chef", je vous conseille la pépite A Christmas memory, un très joli souvenir de Noël dans le sud des Etats-Unis, en grande partie autobiographique.

Lire en VO, 9/12

vendredi 15 octobre 2010

The Book of Lost Things, John Connolly


Tout commence quand les livres se mettent à parler à David. Ils chuchotent, murmurent, certains se font plus entendre que d'autres. Lorsqu'une faille s'ouvre dans son jardin vers l'autre monde, David se retrouve dans un univers différent du sien, où des loups presque humains le poursuivent à la mort, où un terrifiant "Crooked Man" le harcèle... un monde très semblable à celui des contes qu'il aime lire pour s'évader du quotidien, pas toujours facile depuis la mort de sa mère.

Pour s'en sortir, le garçon doit réussir plusieurs épreuves, et Connolly a écrit son roman, très intelligemment, à la manière des contes. Loin de ce que nous a servi Disney depuis notre enfance, les contes traditionnels sont souvent cruels et violents, destinés à faire peur aux enfants, et ce Livre des Choses Perdues n'échappe pas à la règle. Certains passages sont même effrayants pour les plus de 10 ans... brrr !

Pour être tout à fait honnête, j'ai mis plus de 100 pages à vraiment entrer dans le livre. Avant cela, j'avais la sensation un peu frustrante de lire quelque chose de bon, mais de totalement passer à côté. Peut-être un manque de concentration de ma part... En tout cas, une fois plongée au cœur du roman, j'ai eu du mal à sortir de son univers. Vraiment, Le Livre des Choses Perdues a pris le meilleur des contes et je me suis sentie comme un enfant qui écoute sa maman lire une histoire la bouche ouverte. (Bon. cette référence ne parlera peut-être pas à tout le monde. Moi, quand une histoire me fascinait vraiment, j'avais la bouche un peu ouverte. J'avais sans doute l'air un peu idiot. Mais mignon aussi. [j'espère]).

Et ne serait-ce que pour les quelques dernières phrases, il faut lui faire une petite place dans votre PAL !

Lire en VO, 8/12.
Je le sens super bien celui-là !











Quelques avis qui avaient éveillé mon intérêt : Karine, Chaplum, et Enna.

dimanche 10 octobre 2010

La couronne verte, Laura Kasischke


Terri, Anne et Michelle décident de passer les vacances de printemps - leur Spring Break - de Terminale au Mexique ; pour rencontrer des étudiants, et probablement aussi se prouver qu'elles peuvent se débrouiller sans leurs parents, loin du Michigan.

Autour de la piscine de l'hôtel, l'ambiance est bien sûr à la fête, et à l'alcool. Alors que Terri s'acclimate totalement, Anne et Michelle décident de suivre un inconnu qui leur propose une visite guidée de Chichen Itza, la pyramide maya. Oubliant les promesses faites à leurs parents...

La suite de l'histoire est choquante, et plutôt inattendue ; un peu comme dans Rêves de garçons. J'ai trouvé les descriptions du site historique assez fascinante, tout comme le jeu autour des couleurs du Mexique. Un court roman, puissant, qui me confirme tout le bien que je pensais déjà de l'auteur.

Pas la peine de trop en parler, je vous conseille simplement de découvrir !
Des avis chez Praline et Valériane

vendredi 1 octobre 2010

Une forme de vie, Amélie Nothomb


Un soldat américain basé en Irak écrit à Amélie Nothomb. Il ne lit pas beaucoup, mais il a été touché par les textes de l'auteure belge. Parce qu'elle répond à tous ses lecteurs, Nothomb engage une conversation épistolaire avec lui, de plus en plus fascinée par son histoire de soldat obèse dans un pays en guerre.

Un thème original, on n'en attendait pas moins d'Amélie Nothomb. Je suis fan, mais j'ai raté les derniers rendez-vous. Autant le dire tout de suite, je suis assez déçue par le dernier cru, alors que j'ai lu beaucoup d'avis positifs pour l'instant.

En se mettant en scène elle-même, j'ai eu l'impression qu'elle cherchait à se justifier, voire à régler ses comptes, sur des sujets pas nécessairement intéressants. Elle évoque à nouveau sa relation à la nourriture, thème déjà abordé avec plus de fond dans d'autres de ses romans.

La révélation finale ne m'a pas bouleversée, et je trouve le tout finalement assez banal, alors que tous ses romans gardaient jusqu'à présent un côté un peu hors du temps, hors du commun même. Peut-être que je n'aime pas quand Amélie parle d'actualité... J'ai presque l'impression d'avoir perdu un peu du mystère que j'aimais autour de sa personne. Dommage, donc, mais cela n'enlève rien à la qualité de presque toute son œuvre. A l'année prochaine ?

L'avis enthousiaste de Constance, ceux plus proches du mien de Pimprenelle et MeL