jeudi 25 novembre 2010

De mes drames quotidiens














  • Découvrir que la vie étudiante peut être dix fois plus fatigante que la vie pro
  • Etre trop fatiguée pour réussir à lire plus de 5 pages de suite dans un roman
  • Et donc, mettre 3 semaines pour terminer ledit roman
  • Savoir qu'on a fini certains challenges, mais ne pas avoir assez de temps pour en parler
  • Savoir qu'on ne terminera même pas son propre challenge
  • Se demander si on peut prolonger son propre challenge
  • Se dire que oui
  • Avoir plus envie de visiter les tonnes de marchés de Noël du coin au lieu de réviser
  • Aller dans la plus grande librairie de la ville, passer devant le rayon Fiction... s'arrêter quelques minutes, et aller chercher le titre qu'on devait acheter (au rayon Economie...).
Tout ça pour dire : I'll be back, peut-être pas tout de suite, mais je n'ai pas encore quitté la b-sphère !

jeudi 21 octobre 2010

Breakfast at Tiffany's, Truman Capote


Dans la rubrique des gens qui me veulent du bien littéraire, quelqu'un m'avait offert Breakfast at Tiffany's. Personnage culte, auteur culte, ayant inspiré un film culte, je n'aurais de toute façon pas pu m'en passer très longtemps !

La première nouvelle, qui donne son titre au recueil, a pour cadre le New York de fiction que j'aime. Le narrateur rencontre la divine Holly Golightly parce qu'ils vivent dans le même brownstone. Il est difficile de l'attraper au vol quand elle papillonne d'homme en homme, poursuivant son rêve de material girl - "breakfast at Tiffany's".

J'ai lu quelque part que Capote s'était inspiré de Sally Bowles, l'héroïne d'Adieu à Berlin, de Christopher Isherwood (un superbe roman sur la capitale allemand, by the way ; c'est aussi le livre qui a inspiré Cabaret avec Liza Minelli). C'est vrai que les deux héroïnes se ressemblent, mais j'ai tout de même trouvé la relation avec le narrateur un peu différente... une des deux est platonique :)

Une découverte essentielle, pour une nouvelle qui atteint un niveau de légèreté parfait, avec juste ce qu'il faut de gravité aussi.

Et pour "la recommandation du chef", je vous conseille la pépite A Christmas memory, un très joli souvenir de Noël dans le sud des Etats-Unis, en grande partie autobiographique.

Lire en VO, 9/12

vendredi 15 octobre 2010

The Book of Lost Things, John Connolly


Tout commence quand les livres se mettent à parler à David. Ils chuchotent, murmurent, certains se font plus entendre que d'autres. Lorsqu'une faille s'ouvre dans son jardin vers l'autre monde, David se retrouve dans un univers différent du sien, où des loups presque humains le poursuivent à la mort, où un terrifiant "Crooked Man" le harcèle... un monde très semblable à celui des contes qu'il aime lire pour s'évader du quotidien, pas toujours facile depuis la mort de sa mère.

Pour s'en sortir, le garçon doit réussir plusieurs épreuves, et Connolly a écrit son roman, très intelligemment, à la manière des contes. Loin de ce que nous a servi Disney depuis notre enfance, les contes traditionnels sont souvent cruels et violents, destinés à faire peur aux enfants, et ce Livre des Choses Perdues n'échappe pas à la règle. Certains passages sont même effrayants pour les plus de 10 ans... brrr !

Pour être tout à fait honnête, j'ai mis plus de 100 pages à vraiment entrer dans le livre. Avant cela, j'avais la sensation un peu frustrante de lire quelque chose de bon, mais de totalement passer à côté. Peut-être un manque de concentration de ma part... En tout cas, une fois plongée au cœur du roman, j'ai eu du mal à sortir de son univers. Vraiment, Le Livre des Choses Perdues a pris le meilleur des contes et je me suis sentie comme un enfant qui écoute sa maman lire une histoire la bouche ouverte. (Bon. cette référence ne parlera peut-être pas à tout le monde. Moi, quand une histoire me fascinait vraiment, j'avais la bouche un peu ouverte. J'avais sans doute l'air un peu idiot. Mais mignon aussi. [j'espère]).

Et ne serait-ce que pour les quelques dernières phrases, il faut lui faire une petite place dans votre PAL !

Lire en VO, 8/12.
Je le sens super bien celui-là !











Quelques avis qui avaient éveillé mon intérêt : Karine, Chaplum, et Enna.

dimanche 10 octobre 2010

La couronne verte, Laura Kasischke


Terri, Anne et Michelle décident de passer les vacances de printemps - leur Spring Break - de Terminale au Mexique ; pour rencontrer des étudiants, et probablement aussi se prouver qu'elles peuvent se débrouiller sans leurs parents, loin du Michigan.

Autour de la piscine de l'hôtel, l'ambiance est bien sûr à la fête, et à l'alcool. Alors que Terri s'acclimate totalement, Anne et Michelle décident de suivre un inconnu qui leur propose une visite guidée de Chichen Itza, la pyramide maya. Oubliant les promesses faites à leurs parents...

La suite de l'histoire est choquante, et plutôt inattendue ; un peu comme dans Rêves de garçons. J'ai trouvé les descriptions du site historique assez fascinante, tout comme le jeu autour des couleurs du Mexique. Un court roman, puissant, qui me confirme tout le bien que je pensais déjà de l'auteur.

Pas la peine de trop en parler, je vous conseille simplement de découvrir !
Des avis chez Praline et Valériane

vendredi 1 octobre 2010

Une forme de vie, Amélie Nothomb


Un soldat américain basé en Irak écrit à Amélie Nothomb. Il ne lit pas beaucoup, mais il a été touché par les textes de l'auteure belge. Parce qu'elle répond à tous ses lecteurs, Nothomb engage une conversation épistolaire avec lui, de plus en plus fascinée par son histoire de soldat obèse dans un pays en guerre.

Un thème original, on n'en attendait pas moins d'Amélie Nothomb. Je suis fan, mais j'ai raté les derniers rendez-vous. Autant le dire tout de suite, je suis assez déçue par le dernier cru, alors que j'ai lu beaucoup d'avis positifs pour l'instant.

En se mettant en scène elle-même, j'ai eu l'impression qu'elle cherchait à se justifier, voire à régler ses comptes, sur des sujets pas nécessairement intéressants. Elle évoque à nouveau sa relation à la nourriture, thème déjà abordé avec plus de fond dans d'autres de ses romans.

La révélation finale ne m'a pas bouleversée, et je trouve le tout finalement assez banal, alors que tous ses romans gardaient jusqu'à présent un côté un peu hors du temps, hors du commun même. Peut-être que je n'aime pas quand Amélie parle d'actualité... J'ai presque l'impression d'avoir perdu un peu du mystère que j'aimais autour de sa personne. Dommage, donc, mais cela n'enlève rien à la qualité de presque toute son œuvre. A l'année prochaine ?

L'avis enthousiaste de Constance, ceux plus proches du mien de Pimprenelle et MeL

dimanche 26 septembre 2010

Quand souffle le vent du nord, Daniel Glattauer


(une phrase qui aurait pu correspondre à la dernière semaine d'août à Berlin...)


Que dire d'original sur ce roman, déjà commenté et quasi-unanimement adulé par les filles de la blogolit' ?


Par erreur, Emmi entre en contact avec Leo. Le malentendu se transforme en vraie conversation, et ils se retrouvent tous les deux surpris d'attendre avec impatience les nouveaux mails dans leur boîte à lettres. Boy meets girl, 2.0.



Ce roman allemand (pour une fois !) a-t-il été à la hauteur de mes attentes, très hautes, la faute à pas mal de monde qui l'avait encensé ? D'abord : oui, je l'ai lu très vite. J'avais du mal à m'arrêter, et ça c'est quand même toujours bon signe. Cependant... je n'ai pas adhéré à 100%. Quelques détails, difficiles à déterminer, ont fait que je n'y ai pas totalement cru, comme s'il manquait quelque chose. J'ai peut-être juste du mal à imaginer une histoire d'"amour" sans contact (et sans Joaquin.... oups ! pardon). Restent quand même de très jolis passages, une Emmi que d'aucuns ont trouvé agaçante, mais qui m'a semblé plutôt naturelle et amusante, et surtout, une de ces fins...

L'auteur a finalement écrit une suite, et si vous êtes sages, je la lirai en allemand.

Des avis très positifs : Karine, Fleur, Mango et surtout Leiloona, qui a eu la gentillesse de le faire voyager ! Un tout petit peu plus de nuances chez Aurore.

samedi 18 septembre 2010

The Carrie Diaries, Candace Bushnell


Un prequel à Sex & the City, roman ayant inspiré la série bien moins superficielle qu'il n'y paraît, puis les films très (TRES TRES) décevants... yes she did ! Lecteurs, vous pouvez abandonner ici tout espoir d'un avis objectif.

Faisons donc connaissance avec Carrie, lycéenne dans le Connecticut, et sa bande d'amis. Admettons qu'elle vive seule avec son père et ses sœurs, que sa mère soit décédée quelques années avant. Non, Carrie n'a pas toujours été new-yorkaise, perchée sur des Jimmy Choo, une clope à la main... elle faisait même partie de l'équipe de natation du lycée.

Avant de vous laisser entrer dans les endroits les plus obscurs de mon cerveau : ce roman tient ses promesses. Si vous aimez le personnage, la série, il y a 90% de chances que vous aimiez ce journal de Carrie ; les 10% de doute parce qu'il faut quand même aimer 1) les années 80, 2) les histoires d'ado. Le roman n'est pas mièvre... juste ce qu'il faut de sucré en fait ! Candace Bushnelle maîtrise parfaitement l'art du cocktail. Et si vous n'aimez pas Sex & the City... je pense que vous n'aurez même pas l'idée de toucher à ce livre (quoique, "sur un malentendu ça peut marcher").

Ce roman m'a quand même fait me poser des tas de questions existentielles. Comme : veut-on vraiment tout savoir sur un personnage de fiction (et d'autant plus lorsqu'il fait partie des incontournables, du summum des références perso) ? Est-ce un objet qu'on veut pouvoir observer à 360°, ou certaines faces doivent-elles rester cachées, surtout lorsqu'on sait que NON, tout n'était pas dans la tête de l'auteur avant, puisque le roman d'origine a été publié en 1997. Ce qui veut dire que les détails ont été inventés... ce qui enlève peut-être un peu de mystère, de magie autour de ce personnage si important pour moi.

S'il ne fallait qu'une raison de lire The Carrie Diaries... je vous parlerais des deux derniers mots. Je m'y attendais un tout petit peu, mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Presque autant que de retrouver des vieilles copines. Mais qui auraient rajeuni. Dans les années 80. Oh God, ça devient compliqué.











Lire en VO, 7/12

Il est arrivée une drôle d'aventure à Melle Curieuse avec ce livre... Mais joey7lindley a bien aimé.

Ajout de dernière minute : je viens d'apprendre qu'un deuxième tome était prévu pour 2011. C'est malin. Je m'étais quasiment remise de l'arrêt de la série, et puis tout ça débarque.

dimanche 12 septembre 2010

Du bout des doigts, Sarah Waters


1865, Londres. Sue est une petite citadine, orpheline comme tant d'autres dans les bas-fonds du Borough. Elle vit en compagnie de quelques escrocs de petite envergure, ni dans la misère ni dans le luxe, grâce à ce que rapporte les petits vols à la tire et autres entourloupes.

Un jour, arrive "Gentleman", qui lui propose un marché juteux : il s'agit d'escroquer une jeune et innocente héritière, qui vit cloîtrée, seule avec son oncle, dans une vieille demeure à la campagne.

Préparez-vous aux rebondissements inattendus dans ce roman où personne ne ressemble à ce qu'il est vraiment, car Sarah Waters est une prestidigitatrice exceptionnelle : d'une main, elle fait jouer les marionnettes devant nos yeux, de l'autre (et "du bout des doigts" ! hohoho) elle prépare la suite, qui vient nous frapper d'un seul coup !

L'auteur joue parfaitement avec les miroirs qu'elle met en place, si bien qu'à plusieurs reprises, on ne sait plus vraiment qui est qui, et je pense arrêter là de peur de trop en dire ! Ce roman, comme tant d'autres, fait partie de la catégorie "passez-vous de lire la 4ème de couv". En revanche, l'idée du titre original, Fingersmith, a été plutôt bien transcrite avec Du bout des doigts, je trouve.

On pense forcément à Dickens, pour l'ambiance parfaitement décrite, les rues bien pourries du sud de la Tamise au 19è siècle, mais la structure du roman est très moderne. J'ai été réellement impressionnée, malgré une fin un peu longuette. Je veux lire les autres romans de Sarah Waters !

Avis enthousiastes chez Ys et Grosminou (très bonne formule : "Un soupçon de Dickens + un peu des soeurs Brontë + 1 pincée de poivre de Cayenne = Fingersmith").

dimanche 5 septembre 2010

Comme neige au soleil, William Boyd


Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Félix Cobb vient d'être accepté à Oxford. La vie d'étudiant qui lui paraissait si excitante devient simplement très ennuyeuse, puisque la ville s'est vidée de tous ses habitants masculins, partis combattre.

Son frère Gabriel, en pleine lune de miel (pas si idyllique qu'il n'y paraît), est appelé au front.

Lorsque les troupes allemandes réquisitionnent sa ferme, l'Américain Temple Smith décide de s'engager aux côtés de l'armée britannique pour tenter de récupérer sa propriété.

Parce que certaines personnes se soucient de mon instruction littéraire et me mettent de bons livres entre les mains :)... j'ai découvert ce roman au ton plutôt décalé, qui, malgré le résumé que je viens de vous faire, est plutôt une comédie grinçante.

Je pense qu'un roman humoristique est beaucoup plus difficile à écrire qu'un drame ; j'admire d'autant plus William Boyd qu'il parvient à nous faire rire à partir de situations totalement pathétiques. Il décrit des destins personnels aussi absurdes que la guerre... pas un personnage n'a l'étoffe d'un héros : ni le beau capitaine Gabriel Cobb, préparé à tout sauf à diriger une troupe d'indiens en Afrique, ni son jeune frère Félix, pseudo-romantique qui n'a pas tout à fait terminé sa crise d'adolescence. Sans parler de l'officier britannique qui a le don de provoquer des accidents mortels complètement absurdes partout où il passe... Au risque de choquer les puristes, amateurs de Boyd, je lui ai trouvé un petit côté Tarantino (oui, bon, chronologiquement, Comme neige au soleil a été publié bien avant la sortie d'Inglorious Basterds): un sujet sérieux, des personnes un peu ridicules, et de temps en temps, une scène comique horriblement trash (têtes coupées...) !

L'ironie de Boyd m'a beaucoup plu, et j'espère retrouver ce ton très particulier dans ses autres romans...

lundi 30 août 2010

Un homme dans sa cuisine, Julian Barnes

... où quand un écrivain britannique nous raconte son rapport à la cuisine (forcément !).

Pas la peine d'écrire des pages sur ce livre, qui vous fera passer un bon moment sans prétendre être un chef-d'œuvre.

Plein d'anecdotes amusantes : l'horreur de Julian Barnes, à table avec ses parents (anglais), après avoir passé du temps en France, lorsqu'il les voit couper au couteau leur salade ! Son indignation - assez jouissive ! - devant les recettes de cuisines imprécises ; son expérience de cuisinier amateur particulièrement maniaque...

Parfait si vous avez une ou deux heures à perdre et si vous n'attendez rien de plus qu'un peu de divertissement, ce petit ouvrage donne envie de se mettre aux fourneaux !

Merci à Armande pour cette lecture amusante, dont le charme très british est un plus indéniable :)

samedi 28 août 2010

Berlin, premiers jours...

Parce que j'aime ma nouvelle vie, ma nouvelle ville et mon nouveau quartier...










































mardi 24 août 2010

Mort d'un commis voyageur, Arthur Miller


Willy Loman travaille depuis plus de trente ans comme commis voyageur, mot un peu plus joli que "VRP", mais vous saisissez l'idée. De jeune commercial dynamique, il est devenu un homme dépassé, au bout du rouleau, et plus aussi performant qu'au début de sa carrière ; pas assez rentable pour son entreprise. Un vrai échec du rêve américain.

Ses deux fils, Biff et Happy, n'ont pas "réussi dans la vie", cette expression très importante pour l'époque, où la carrière fait la valeur d'un homme.

Se sentant de plus en plus inutile, Loman s'éloigne de la réalité, se remémore les relations difficiles qu'il a eues avec ses fils, alors que sa femme et ces derniers tentent de s'adapter...

Mort d'un commis voyageur est un texte magistral - qui doit être encore meilleur sur scène, forcément. Évidemment, il ne s'agit pas d'une comédie, mais les thèmes abordés sont profonds et n'ont pas tellement vieilli... Dans notre société capitaliste, qui valorise le travail au point d'en faire une condition sine qua non de réussite, que devient un individu rejeté par le monde professionnel ?

Je vous rassure, d'autres thèmes sont abordés dans la pièce, mais c'est peut-être celui-ci qui m'a le plus intéressée.

Une très bonne surprise, un auteur que je ne connais pas du tout : parfait !
Je dirais même... plus que parfait : 4/10 !


D'autres avis plus intelligents chez Cryssilda et Bouh.

jeudi 29 juillet 2010

Les âmes soeurs, Valérie Zenatti

Emmanuelle a décidé de prendre sa journée, sans rien dire à personne. S'évader des contraintes quelques heures, ne plus penser à mari, enfants, boulot... et finir son livre. Une journée ensoleillée dans Paris, seule, mais accompagnée d'un livre !


On suit ce roman avec elle, l'histoire de cette photographe de guerre à la peau dure, de son histoire d'amour finie trop tôt.


C'est peut-être un peu facile, mais c'est exactement dans les mêmes conditions qu'Emmanuelle qu'il faudrait lire ce roman : dans un bus, qui va un peu n'importe où, finalement la destination importe peu, finir sa lecture à la terrasse d'un café. Profiter de la jolie plume de Valérie Zenatti, malgré ce récit qui ne restera pas dans les annales, et savourer la petite pirouette finale.


J'ai passé un bon moment, mais j'attendais sans doute trop de l'auteure pour ne pas être déçue par cette lecture que j'oublierai très vite. Il m'a manqué l'émotion, la vraie, celle qu'elle avait su si bien offrir dans Quand j'étais soldate, un roman jeunesse qui se passe en Israël et que j'aimerais conseiller à... environ la terre entière !

vendredi 23 juillet 2010

Catching fire, Suzanne Collins


La suite du très bon The Hunger Games...

SPOILER ALERT : vraiment, ne lisez rien de ce qui suit si vous n'avez pas encore lu le premier tome. Ça vous gâcherait tout le plaisir, ce qui est bien dommage vu le potentiel de la série, et je ne me le pardonnerais pas (je suis toujours en froid avec la personne qui m'avait révélé que Dumbledor mourait, pas seulement pour ça d'ailleurs mais ça ne sert à rien de s'attarder... [oui, la spoiler alert concernait aussi Harry Potter]).

Katniss et Peeta sont rentrés dans le district 12, et même si la vie quotidienne de chacun s'est améliorée grâce aux rations plus généreuses offertes par leur victoire, quelques nuages plutôt sombres planent encore. Le dernier geste des deux adolescents dans l'arène a déclenché quelque chose de grave dans les districts, et le Capitole se fait de plus en plus menaçant...

Tout ce qui m'avait plu dans le tome 1 est encore présent : la nervosité de l'écriture, le côté "allez, un dernier chapitre et j'arrête", et le caractère plus que volontaire de Katniss. Mais... il y a un mais... la première partie de l'histoire, sans me laisser indifférente du tout, ne m'a pas paru aussi intéressante que The Hunger Games. C'est un bon récit, plein de rebondissements (et encore, pas à chaque page), mais il manquait le petit truc en plus pour que je craque complètement. Je ne voudrais pas vous en détourner pour autant ; simplement, Suzanne Collins nous avait habitués au caviar, et il faut juste revenir à des standards moins élevés, qui restent tout de même de la grande cuisine.

Et surtout, il y a THE rebondissement à peu près à la moitié du livre, qui m'a fait tout à fait revenir dans l'enthousiasme du début. A partir de ce moment, j'ai vraiment eu du mal à lâcher le roman ! Rien que pour ça, ça valait tout à fait le coup de lire ce tome 2. Forcément, on voit assez peu Gale, un peu frustrant peut-être...

J'ai un peu peur quand même pour le tome 3, qui doit sortir dans les prochains mois si je ne m'abuse, parce que la fin laisse présager d'un autre tournant dans la narration, qui sans être mauvais, me plaira peut-être un peu moins... mais je le lirai forcément !













6/12, I'm getting good at it !

lundi 19 juillet 2010

Sous le charme de Lillian Dawes, Katherine Mosby


Gabriel vient de se faire virer de son pensionnat pour garçons de bonne famille ; il atterrit chez son frère Spencer, dans un appartement décrépit de Manhattan. Quand Spencer travaille à ses nouvelles, Gabriel erre dans les rues de New York, traîne dans les cafés quand il a assez de monnaie au fond des poches.

C'est dans un de ces moments d'oisiveté qu'il rencontre la mystérieuse Lillian Dawes : insaisissable, jamais là où on l'attend et surprenante, elle sort avec la jeunesse dorée sans avoir vraiment l'air d'en faire partie. Elle fascine Gabriel, qui tente de l'intéresser avec la subtilité d'un bébé chien pataud dans un jeu de quilles, sans jamais réussir à atteindre le brillant de son aîné. La jeune femme change la vie des deux frères en un été à peine.

Sous le charme de Lillian Dawes est un roman un peu magique, pas aussi intriguant que son héroïne mais très intéressant quand même, pour l'ambiance new-yorkaise inspirée clairement des modèles de l'auteur Katherine Mosby, admiratrice de Truman Capote et de Francis Scott Fitzgerald dont on ne peut pas ne pas sentir l'influence. Ce n'est pas un reproche : il ne s'agit pas du tout d'une pâle copie du maître, Mosby a son propre style à la saveur un peu démodée - c'est encore un compliment. [un petit article de Bibliobs sur le roman]

On y croise de très bons personnages principaux, comme la tante farfelue Lavinia, délicieusement insupportable, qui horripile tout le reste de la famille Gibbs parce qu'elle refuse de suivre les traditions, ou la cousine Hadley, petite fille riche presque aussi cynique qu'une Blair Waldorf des années 50 (référence culturelle réservée aux initiés).

Je me permets de citer la phrase de Lou, qui correspond parfaitement à mon impression de ce roman : "j'ai l'impression qu'il s'agit davantage d'un roman qui se savoure mais qui peut-être ne laissera pas forcément de traces ensuite, la forme étant plus réussie que le fond".

D'autres avis chez Lily, qui est tout à fait conquise, et George Sand, qui trouve que Lillian a un petit côté Audrey [Hepburn] dans Diamants sur canapé... ça tombe bien, puisque j'aimerais lire bientôt Breakfast at Tiffany's (on en revient aux influences !).

Merci beaucoup à Folio et Livraddict pour cette rencontre !

mardi 13 juillet 2010

Reflets en eau trouble, Joyce Carol Oates


C'est l'été, et Kelly vient de rencontrer un sénateur. Brillant, il a tout pour plaire à la jeune étudiante en sciences politiques, même s'il a quasiment l'âge de son père. Il propose de la ramener en voiture de la fête qui s'est tenue chez son amie, elle accepte, ce n'est pas plus compliqué que ça dans l'Amérique des années 60.

Il a trop bu, il pense connaître un raccourci pour quitter l'île, mais la voiture plonge dans la rivière... Elle n'en sortira pas vivante.

Cette novella s'inspire directement du fait divers qui impliqua Ted Kennedy en 1969, mais ce n'est pas le principal intérêt du livre. Joyce Carol Oates, en très peu de mots, donne le ton, l'ambiance, et nous en apprend beaucoup sur chaque personnage. C'est subtil, très fin. Tellement juste qu'en fait l'ensemble du récit est totalement oppressant, et malgré la brièveté, j'ai eu du mal à le finir.



Vraiment excellent, comme tous les livres de JCO décidément. Le seul reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'il est bien trop court pour vraiment apprécier l'écriture de l'auteur.

Une petite lecture qui rentre dans le...














3/10. Amélioration en vue.

vendredi 9 juillet 2010

Les challenges, bilan à mi-parcours

Que se passe-t-il quand on s'engage dans plein de défis à la fois ? Vais-je me noyer sous les lectures ou sortir glorieuse de tout ça ?

Le suspense est terrible, je sais bien... alors pour vous faire patienter, voici un petit bilan de ce premier semestre 2010.

English Classics, de Karine
J'ai lu Jane Eyre, de Charlotte Brontë, et Oliver Twist, de Charles Dickens. Deux classiques s'il en est ! Challenge d'ores et déjà complété, donc, ce qui ne veut pas dire que je ne continuerai pas !
















Lire en VO, de Bladelor
Je me suis engagée dans le maxi challenge, ce qui signifie 12 lectures. 6 billets ont déjà été publiés : Tales of Beedle the Bard, de J.K. Rowling, Tales of the city, d'Armistead Maupin, Two for the dough, Janet Evanovich, The thirteenth tale, de Diane Setterfield, Juliet, Naked, de Nick Hornby, et The Hunger Games, de Suzanne Collins. J'en suis donc juste à la moitié, mais je ne m'inquiète pas tellement, car je pense avoir plein d'occasions de lire en VO d'ici la fin de l'année...












100 de littérature américaine, de Bouh
Outch... j'avais promis d'en lire 10, et je n'en suis qu'à 2... Les Mille et Unes Vies de Billy Milligan, de Daniel Keyes, et Gatsby le Magnifique, de Francis Scott Fitzgerald. Deux coups de coeur d'ailleurs ! Il va falloir que je songe un peu à me bouger pour ce challenge...















Défi SF, de geishanellie
Mmmm... là encore il me reste des progrès à faire : 1/3 seulement, avec Fondation, d'Isaac Asimov.










The Big Challenge Livraddict
Le principe : lire un nombre défini de titres sur le top 100 de Livraddict. Ayant déjà lu plus de la moitié d'entre eux, j'ai choisi de rester soft avec 5 titres. Pour l'instant, 2/5, avec L'homme aux cercles bleus, de Fred Vargas, et L'appel de la lune, de Patricia Briggs !





Challenge Zweig, de Karine et Caro[line]
Non pas que je doute de mes capacités, mais j'ai quand même préféré ne m'inscrire qu'à la version Baby du challenge, qui consiste à lire une oeuvre de fiction et un titre de non-fiction (correspondance, biographies, essais) du grand Stefan. Vous pouvez déjà lire ma critique de Wondrak ; pour la deuxième lecture... j'y reviens prochainement ! 1/2 donc !














Les lectures qu'on ne s'imaginerait pas lire, de Lexounet
Je crois que c'était Babycakes qui m'avait défiée de lire deux titres dans des genres que je n'affectionne pas particulièrement... Les enchantements d'Ambremer, de Pierre Pevel, pour la fantasy (pas franchement une réussite), et Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway, que je n'ai pas encore ouvert.

Challenge On veut de l'héroïne, d'Emma et Pickwick
On peut dire que le personnage principal de The Hunger Games est une vraie héroïne, non ? En tout cas je l'ai comptée comme telle... ça fait une lecture pour ce challenge sans nombre obligatoire de lectures.















And last but not least... mon petit Caprice !
Kathel m'a défiée de lire Drama City, de George Pelecanos. Bon, eh bien, on va dire que ce n'est pas encore fait... loin de là ! Mais je ne désespère pas d'y arriver, d'autant plus que ça m'a l'air d'être un bon polar, la quatrième de couv' me rappelle un peu la série The Wire (enfin je me trompe peut-être complètement).

mercredi 7 juillet 2010

The only living girl in New York... swap follies








Il y a quelques semaines, quand l'été paraissait loin, et mon déménagement aussi, je m'étais embarquée dans une nouvelle aventure, organisée par deux personnes qui ont eu l'idée d'échanges dans une ambiance très big apple.

Entre temps, Books est passé par là, et j'ai croisé de loin, juste aperçue en fait, une fille qui avait l'air plutôt marrante, sans savoir qu'elle m'avait préparé un colis... de folie !

Qui a fini par atterrir chez moi après quelques péripéties...














(où l'on s'aperçoit que je devrais vraiment emménager dans un appart plus lumineux... don't worry, ça sera bientôt chose faite).

Bien sûr, de quoi mettre à mal (ok, complètement détruire) mes bonnes résolutions estivales :














Je ne peux absolument PAS résister à ces cookies. Vraiment, pas du tout du tout. Quant au chocolat... je crois que j'en ai déjà parlé, ce n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde ;)

De quoi ajouter encore un peu plus de chaos dans mon appartement :



























Mais je vous rassure, j'en fais déjà bon usage (même si je n'y mets pas encore de diamants). Et le thé, et le mug, ah, ah, ah, s'il y avait eu un témoin pour me voir ouvrir le paquet, je pense que mon sourire trop shiny l'aurait totalement aveuglé.



















Et puis qu'il faut connaître Holly Golightly, je m'y résignerai avec plaisir...


















En plus, je rêvais de découvrir Jonathan Safran Froer... j'avais d'ailleurs beaucoup aimé un roman de sa femme, Nicole Krauss (que je vous conseille fortement, mais peut-être pas pour la plage car c'est un petit peu plus compliqué qu'il n'y paraît).

Enfin, un film du maître new-yorkais (un peu européen dans ses dernières œuvres, c'est vrai) :














Accompagné d'un classique du cinéma, wow, que du bon. Mesdames et Messieurs, en arrière-plan vous pouvoir apercevoir de charmants magnets, qui pourront faire leur petit effet sur frigo berlinois dans quelques mois...

Merci, cent fois merci à Erzébeth qui n'a pas du tout respecté les règles (gros yeux qui se veulent méchants). J'aime, j'adore tout !

Je ne connais probablement pas New York aussi bien que nos deux GO Amanda et Manu, mais je les remercie pour ce thème génial, qui m'inspire beaucoup et me donne terriblement envie de lire !

lundi 5 juillet 2010

Le charme des après-midis sans fin, Dany Laferrière


Je me rends compte avec horreur que j'ai pris du retard ici, oubliant même de publier mon billet sur la dernière lecture du blogoclub de l'année ! Quelle honte...

Nos charmantes organisatrices avaient choisi comme thème Haïti, en raison de l'actualité. Très bon choix, puisque je connais très peu ce pays, et encore moins sa littérature... et j'aime la nouveauté !

Dans ce roman sans doute autobiographique, Dany Laferrière nous raconte son enfance à Petit-Goâve, aux côtés de sa grand-mère Da, qui prépare du café à ceux qui passent chez elle. Tout doucement, sans coup d'éclat, ce récit m'a vraiment donné l'impression d'être en Haïti. Vieux Os et sa grand-mère vivent très simplement, mais pas dans le dénuement, jusqu'à ce que des événements politiques changent le cours des choses...



Un roman qui porte vraiment bien son nom, et une belle découverte d'un auteur que j'ai envie de relire !

Les autres billets chez Sylire et Lisa.

dimanche 4 juillet 2010

Oh say, can you see by the dawn's early light - Swap American Sixties


Tiphanie avait eu cette idée folle... et c'est Austengirl (so british comme pseudo, pas très américain tout ça ;) ) qui m'a fort gentiment envoyé tous ces charmants cadeaux.






















Du côté lecture, Big Sur de Jack Kerouac, auteur qu'il me reste encore à découvrir, donc ça tombe très bien ! Ainsi qu'un livre sur la culture beatnik dont je ne connais quasiment rien... de quoi compléter les thèmes du roman ! Enfin, un cahier totalement aux couleurs du swap, Peace & Love quoi !!!














Pour le film, super choix là aussi, c'est un film que je veux voir depuis longtemps : Easy Rider, avec le récemment disparu Dennis Hopper.






















Et le moment "tentation" du colis... celui que vous attendez tous... la bouuuuffe ! Du chocolat... plutôt suisse qu'américain, mais Austengirl connaît ma petite faiblesse :) et du thé, parfait pour les jours de pluie (pas si nombreux en ce moment).



















Merci beaucoup à toi Austengirl, c'est un super colis ! Et surtout, merci à Tiphanie pour l'organisation. Tous les billets sont ici.

mardi 22 juin 2010

L'Etrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin


Il y a un an exactement, un hors-série de Lire sur le polar traînait quelque part... je n'ai pas pu m'empêcher de noter intérieurement quelques titres. Notamment ce fameux Rankin, très connu outre-Manche, auteur de la série des John Rebus.

Rebus, inspecteur écossais, aussi torturé intérieurement que doit l'être un policier de romans. Séparé de sa femme bien sûr, avec une histoire familiale plutôt compliquée. Dans ce premier opus, il tente de retrouver un assassin de petites filles.

Ici pas de scènes gore et dégoulinantes de sang frais, on n'est pas chez Grangé, mais des scènes très sombres, plutôt dérangeantes... Le héros de Rankin est très intéressant, et je suis curieuse de voir ce qu'il deviendra dans les tomes suivants.

L'autre héroïne du roman, la belle Edimbourg, est là aussi : la 4ème de couverture nous avertit tout de suite, on s'éloigne forcément des rues empruntées par tous les touristes pour aller fréquenter des pubs mal famés, ceux où circulent les infos non officielles...

Une remarque cependant (surtout pour ceux qui l'ont lu) : un personnage du livre (dont j'ai pensé un moment qu'il pouvait être coupable) disparaît complètement en cours de route... ou alors c'est moi qui n'ai rien suivi ?

L'avis de Miss Alfie, qui elle aussi s'était laissée convaincre par Lire...

mercredi 16 juin 2010

L'appel de la lune, Patricia Briggs


Mercedes Thompson est garagiste dans le Montana. Ses nombreux talents incluent le fait de savoir réparer une voiture dans presque n'importe quel état, mais aussi de pouvoir se changer en coyote quand bon lui semble, et donc d'avoir un odorat de malade qui lui permet de repérer les loups-garous sexys à distance.

Honnêtement, l'intrigue de ce premier tome est un peu trop faiblarde pour que je vous en parle longuement, mais sachez que les ingrédients suivants sont réunis : un voisin chef de meute de loups-garous, very hot ; un ex -loup-garou aussi d'ailleurs très (un peu trop) protecteur ; des sorcières qui nettoient super bien (j'hésite à les engager pour mon appart) ; des vampires un peu effrayants (bon, pléonasme, c'est vrai...).

En fait, je pensais qu'il s'agissait plus de vampires que de loups-garous dans cette série de romans, alors que c'est tout le contraire, pour l'instant du moins. Au vu des billets déjà lu un peu partout, je pensais vraiment que l'histoire serait pleine de sexe, mais ça reste très soft : jeunes yeux chastes, vous pouvez y aller. Pour celles (nombreuses) qui ont déjà lu les suites, est-ce que ça se... s'intensifie par la suite ? Non que ça puisse décider de mes lectures prochaines, simplement pour savoir à quoi m'attendre ;)

Plus sérieusement, comme je l'ai déjà dit, l'intrigue aurait pu être un peu plus complexe, plus profonde, mais l'ambiance est là. Un paysage un peu mort et un peu froid qui convient tout à fait aux combats de loups sur-hormonés... Et Mercy est quand même une super fille, pas cruchet pour un sou. Je reste un peu sur ma faim, donc, mais la lecture des tomes suivants me satisfera peut-être !

Quelques autres billets : Karine (oui, elle est vraiment affreuse cette couverture... beurk beurk beurk), Clarabel, Mystix (un avis de garçon, pour changer un peu !), Nathalie, Tiphanie

The Big Challenge Livraddict : 2/5

jeudi 10 juin 2010

Les aventures d'Oliver Twist, Charles Dickens


Ce n'est jamais une bonne idée de commencer par voir le film avant de lire le livre... Pourtant c'est ce que j'avais fait il y a quelques années, en découvrant Oliver Twist par le film, plutôt fade, de Roman Polanski. Les décors, les costumes, tout était là, sauf l'émotion, le petit souffle de vie qui différencie les bons films des autres.

Depuis un certain temps, cependant, j'avais envie de lire du Dickens, un auteur que je ne connais pas du tout. Il a fallu une lecture commune de Livraddict sur le thème de Londres pour que je m'y mette enfin !

Oliver, jeune orphelin, s'échappe de l'établissement dans lequel il était "détenu" (pas une prison bien sûr, mais ça s'en rapproche tant les conditions d'accueil sont malheureuses), pour rejoindre la grande ville... où des bandits sans scrupules l'enlèvent pour se servir de son innocence dans leurs crimes.

Je craignais le misérabilisme, l'exagération extrême dans ce roman. Le Londres du 19ème siècle n'est certainement pas un lieu où il fait bon vivre, sauf lorsqu'on habite une belle demeure des quartiers chics évidemment. Mais Dickens apporte vraiment une touche d'ironie aux personnages les plus pitoyables, une pointe d'humour dans les moments les moins drôles. Le passage d'Olivier chez les voyous m'a paru interminable dans le film ; dans le roman, c'est vraiment plus supportable, pas forcément plus court, mais plus intéressant !

Le roman a été publié en feuilleton, ce qui n'est vraiment pas étonnant, car les rebondissements sont nombreux. Rien à voir avec le classique ennuyeux qu'on peut imaginer...

D'autres avis chez Lexounet et Kali.

Héhéhéhé, mon deuxième ! Je complète mon premier challenge, celui inventé par Karine:)