dimanche 28 mars 2010

Two for the dough, Janet Evanovich


Février 2010. Il fait un temps peu riant à Paris, entre gel et pluie, rien de folichon en vue... Une seule chose peut sauver le mois : un sexy man. Et pas n'importe lequel... Joe Morelli ! S'il peut ensoleiller le New Jersey un peu glauque, il peut aussi embellir les trajets de RER.

J'ai la fâcheuse habitude de commencer plein de séries et de ne jamais lire la suite... alors que je promets le contraire à chaque fois. La faute à la blogosphère, ou, soyons honnêtes, à mon cœur d'artichaut et ma tendance au papillonnage ! Ces pauvres premiers tomes attendent désespérément que je lise leurs petits frères et soeurs : le Seigneur des Anneaux - La communauté de l'anneau, de JRR Tolkien, Uglies, de Scott Westerfeld, 44, Scotland Street, d'Alexander McCall Smith, Tales of the city, Armistead Maupin, Artemis Fowl, d'Eoin Colfer... et j'en passe !

Parfois, je fais preuve de cohérence, je lis parfois le numéro deux... même si c'est dur psychologiquement ! Mais là, c'était avec grand plaisir que j'ai retrouvé notre amie chasseuse de prime Stephanie Plum. Elle a, cette fois encore, affaire à de petits délinquants, mais aussi à des voyous plus dangereux qu'il n'y paraît. Tout commence par un job qui paraît simple : Stephanie doit retrouver Kenny, le cousin de Joe Morelli, accusé d'avoir tiré sur un de ses collègues. Évidemment, il semble avoir disparu, sinon ce serait trop simple... Un peu contre son gré, notre héroïne va devoir faire équipe avec le hot cop qu'on connaît, alors que celui-ci ne joue pas toujours de manière très fair-play !

Généralement, quand l'histoire ne me plaît pas, il m'est difficile d'apprécier un roman. Pourtant, chez Janet Evanovich, l'intrigue est quasiment anecdotique, puisque c'est plus pour le caractère de Stephanie qu'on aime cette série... et pour tous les personnages secondaires hilarants !

Si je devais citer seulement deux raisons de lire ce livre, tout simplement :
- Grandma Mazur et son passe-temps : traîner aux veillées funéraires du quartier et fouiner dans les coins où elle ne devrait pas aller. Forcément, ça se finit en catastrophe.
- la scène de la voiture avec Joe Morelli.... Aaaaaaaaah. So hot. Vous devez lire ça.

Avec Two for the dough, je participe même à un challenge. Isn't it wonderful...

mardi 23 mars 2010

Wondrak, Stefan Zweig


Puisque ce recueil posthume est composé de nouvelles très différentes les unes des autres, écrites à différentes époques de la vie de Zweig, je préfère vous parler des quelques unes qui m'ont le plus marquée...

Wondrak
Au commencement de la guerre de 1870, une femme qui a toujours été exclue des autres hommes se bat pour le seul être qui lui est cher.
Le thème n'est pas facile, et je ne peux nier le malaise que j'ai ressenti en lisant cette nouvelle. Non que l'auteur sombre dans l'exagération, mais bien au contraire, il a le talent pour saisir ce qu'il y a de pathétique et de cruel chez les hommes. C'est la réalité qui est peu agréable à contempler...

La scarlatine
Un jeune étudiant débarque à Vienne, et y découvre la solitude, au lieu de la vie tourbillonnante dont il rêvait.
Ici, je ne peux que difficilement vous expliquer à quels points les mots de Zweig sont beaux, justes, touchants... alors mon commentaire s'arrêtera là !

La Dette
Une femme rencontre par hasard un homme qu'elle a connu adolescente.
Zweig évoque ici le temps qui passe, son effet sur les sentiments, du moins, c'est ce que j'en ai compris.
Printemps au Prater
La nouvelle qui m'a le plus touchée dans ce recueil. Une jeune femme redécouvre des sentiments "purs" lors d'une promenade au Prater... En plus du verbe magnifique, on a envie de partir s'installer à Vienne !

Mes résumés sont succincts, j'en suis consciente, mais il s'agit de très courtes nouvelles pour la plupart, je ne voudrais donc pas gâcher votre lecture... Et surtout, j'ai envie de vous dire : on s'en fout de l'histoire, c'est du Zweig, ça sera forcément génial ! Cela peut sembler exagéré, mais depuis ma première lecture de cet auteur, il y a 8 ans environ, je n'ai cessé de l'aimer... Je remercie intérieurement la personne qui me l'a fait découvrir à chaque fois que je referme un roman ou une nouvelle de Zweig.

J'avais justement envie de lire Wondrak au moment où est apparu... le challenge Ich liebe Zweig, organisé par Karine et Caro[line]
Weil ich auch Zweig liebe, je participe natürlich ! Pour le baby challenge, c'est-à-dire que je m'engage à lire une oeuvre de fiction et un essai ou une biographie d'ici la fin de l'année... C'est largement faisable, et en plus, je viens de faire la moitié. N'hésitez pas à nous rejoindre, que vous connaissiez déjà Zweig ou que vous le découvriez à peine, c'est vraiment un auteur à lire au moins une fois dans sa vie... voire des dizaines, des centaines de fois !

mercredi 17 mars 2010

jPod, Douglas Coupland


Les six personnages de jPod sont de vrais geeks, développeurs de jeux vidéo dans la banlieue de Vancouver. Leur job du moment : programmer un jeu de skate, dans lequel les joueurs sont constamment accompagnés d'une tortue, parce qu'un mec du marketing de 40 ans qui se la joue cool a décidé qu'une tortue dans un jeu de skate était un must que tous les kids s'arracheraient.

Impossible de vraiment vous résumer ce livre, car il est un miroir de la manière dont nous vivons, nous nous informons et nous nourrissons : fragmenté, rapide, toujours en mouvement.
Google. Microsoft. McDonald's. Toblerone. Tortues Ninja. Doritos. Volkswagen. Ebay. Ceci n'est qu'une petite partie des références partagées par les personnages de jPod. jPod est en effet un roman très 2.0, je tomberai même dans la facilité en l'appelant "OVNI littéraire".

En plus de ces références très "années 2000", qui sont vraiment attachées à ma génération, j'ai aimé l'humour complètement fou, et surtout très cynique, de jPod. Je ne vous spoilerai pas tous les petits trésors inventés par Douglas Coupland, mais j'ai énormément ri des jeux inventés par Ethan, le narrateur, au sein de son équipe : "rédigez une annonce pour vous mettre en vente sur eBay", ou encore "écrivez une lettre à Ronald McDonald pour le convaincre que vous êtes son partenaire idéal".

Je me suis quand même rendue compte que le livre a été publié en V.O. en 2006, ce qui est plutôt étonnant tant les clins d'œils semblent actuels (quoique, il manque Facebook et Twitter... et Wikipedia !).
Pour être tout à fait honnête, je pense être quasiment pile dans la cible de ce livre, étant un peu une geek moi-même (ça fait mal de l'avouer, mais il le faut)... J'ai pas mal de points communs avec Ethan et ses collègues (sauf que ma mère n'enterre pas de bikers dans son jardin). Mes parents, ou toute personne trop différente des personnages du roman, apprécieraient beaucoup moins le style. C'est le côté happy few de Douglas Coupland...

La citation que je retiendrai :
"Je suis arrivé à la conclusion que les documents sont 34% plus ennuyeux quand ils sont présentés en police Courier". Tout à fait.
Je remercie donc grandement Livraddict pour cette découverte originale et drôle, ainsi bien sûr que les éditions Au Diable Vauvert pour ce partenariat !

dimanche 14 mars 2010

Challenge Caprice... le récap !
















J'avais à peine complété la liste que certains ont déjà rempli leur challenge... Et comme number one, j'ai nommé Pickwick, qui a plutôt apprécié Mort à la Fenice, de Donna Leon, polar imposé par Chocolatée. Bravo à elle !

Pour tous les autres, je vous propose de retrouver ici le récap des billets écrits dans le cadre du challenge? N'hésitez donc pas à laisser un commentaire pour me signaler le lien de votre billet.

Bonne lecture à tous !

> L'Ogresse : Le Royaume des Devins, Clive Barker
> MeL Le Cosmonaute, Philipe Jaenada
> Elizabeth-Bennett : La vie devant soi, Romain Gary
> Mango : Dans les coulisses du musée, Kate Atkinson
> fleurdusoleil : Le treizième conte, Diane Setterfield
> Zarline : Le monde connu, Edward P. Jones
> Nina (Rubbenn) : Au bonheur des dames, Emile Zola
> Lily Isleene : Toute la beauté du monde, Marc Esposito
> Manu : Le cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna
> Hélène : L'étrange disparition d'Esme Lennox, Maggie O'Farrell
> Joey7lindley : Avis de tempête, Susan Fletcher
> Choco Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre, Tetsuko Kuroyanagi
> Jessica : Le chemin des âmes, Joseph Boyden
> Melmelie : La voleuse de livres, Marcus Zusak
> Saraswati : La mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé
> Kali : Les cavaliers, Joseph Kessel
> Celsmoon La caverne des idées, José Carlos Somoza
> lagrandestef L'importance d'être constant, Oscar Wilde
> Aproposdelivres : Le K, Dino Buzzati
> Virginie : La femme en vert, Arnaldur Indridason
> deliregirl1 Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin
> Laurence : Seul le silence, R.J. Ellory
> Evertkhorus : Le poulet tueur et la folle honteuse, Tenessee Williams
> luCa : Un roi sans divertissement, Jean Giono
> Lounima : Le Musée du silence, Yoko Ogawa
> Sandrine : La maîtresse des épices, Chitra Banerjee Divakaruni
> Kathel : Robe de marié, Pierre Lemaître
> cocola : Drama city, George Pelecanos
> Lyli : L'histoire de l'amour, Nicole Krauss
> Anjelica : Le syndrome Copernic, Henri Loevenbruck
> Stéphanie : Quand tu es parti, Maggie O'Farrell
> Laure : Les visages, Jesse Kellerman
> Fleur : La mécanique du coeur, Mathias Malzieu
> Livresque : Meuse l'oubli, Philippe Claudel
> Lasardine : La Catin, Ini Lorentz
> Mystix : La part de l'autre, Eric-Emmanuel Schmitt
> constance93 : Qui sème la violence, Peter Robinson
> Antigone37 : Nos séparations, David Foenkinos
> Praline : Livre de Manuel, Julio Cortazar
> exxlibris L'homme qui rit, Victor Hugo
> Doriane : La Reine Margot, Alexandre Dumas
> Evy : L'amour au jardin, Jean-Pierre Otte
> Chocolatée : L'esprit de famille, T.1, Janine Boissard
> Pickwick : Mort à la Fenice, Donna Leon
> Lia : Into the wild, Jon Krakauer
> Argantel : Deadline : les enquêtes d'Annika Bengtzon, Liza Marklund
> Sandy : Shutter Island, Dennis Lehane
> Anne-Sophie : J'abandonne aux chiens l'exploit de nous juger, Paul M. Marchand
> Canel : La communauté du sud, T.1, Charlaine Harris
> Scraqui : Grâce et dénuement, Alice Ferney
> Emma ! : La ligne verte, Stephen King

samedi 13 mars 2010

Le puits des histoires perdues, Jasper Fforde


On avait laissé Thursday Next enceinte d'un mari éradiqué de la mémoire de tous (sauf la sienne). Recherchée par tous, elle décide de se planquer, le temps d'un congé maternité, dans le Puits des histoires perdues, et plus précisément dans un polar quelconque, tellement médiocre que personne ne viendra jamais l'y trouver. Dans le cadre du "Programme d'Echange de Personnages", elle remplace l'adjointe d'un inspecteur de police local, bien contente d'échapper à son destin pour quelques mois...

En parallèle, toujours stagiaire à la JurisFiction, la police des livres, Thursday assiste Ms Havisham dans diverses tâches (et l'empêche de faire des courses de vitesse en voiture, car la vieille dame a toujours le goût du risque).

Ce tome n'échappe pas à la règle, absolument tout est génialement farfelu (parfois tellement qu'on a du mal à tout suivre). C'est d'ailleurs quelque chose qui m'étonne à chaque fois : Jasper Fforde réussit, tout en respectant les codes d'un certain genre existant (une femme détective, qui résout plusieurs énigmes, mais aussi le récit de guerre, lorsque Thursday se souvient de la guerre de Crimée), à inventer un style complètement nouveau ! La lecture est parsemée de jeux de mots croustillants, même si j'imagine qu'on en perd une bonne partie en français... Pourtant, je n'ai pas encore sauté le pas pour la VO : j'ai peur de ne pas tout comprendre des mots inventés par l'auteur...

En fait, je crois bien que ce que je préfère dans cette série, ce n'est pas tant l'histoire principale que les petits détails foufous. Par exemple, les inventions incroyables à propos de la création des livres : les vendeurs à la sauvette qui tentent de refourguer des rebondissements éculés aux narrateurs en mal d'inspiration, ou les personnages "génériques", colocataires improvisés de Thursday. Il s'agit de tout nouveaux personnages, qui n'ont pas encore de caractéristiques propres car ils viennent d'être créés ; au fil de leur formation (car ils vont à l'école des personnages), ils acquièrent un caractère, et, s'ils ont du talent, parviendront peut-être à décrocher le rôle principal d'un roman ! Mais, comme tout être humain qui cherche à trouver qui il est, les Génériques passent par une phase d'adolescence assez difficile à gérer...

Mieux vaut l'avouer, cependant : la trame "principale" avance peu dans ce troisième volet. Moi qui attendait la suite, ma frustration ne s'est pas calmée !!!

En bref, une lecture très riche, parfois c'en était épuisant d'essayer de tout comprendre !
(et les 460 et quelques petites pages, c'était ambitieux pour le Read-a-Thon)

dimanche 7 mars 2010

L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas

Récemment, mon côté mono-maniaque est ressorti... je vous rassure, ça n'a eu aucun impact sur mon appart qui a toujours l'air d'avoir été traversé par une tornade. Simplement, je me suis dit que c'était un peu énervant d'avoir lu 2 romans de Fred Vargas sans suivre l'ordre de parution des aventures du commissaire Adamsberg.
Conséquence : il fallait que je lise le premier et puis les autres, DANS L'ORDRE PARCE QUE SINON C'EST ILLOGIQUE !

Adamsberg vient d'être muté dans un commissariat du 5è arrondissement de Paris. Sa réputation le précède : on sait qu'il a résolu des cas difficiles, qu'il a un "instinct". Seulement, ça ne se voit pas tellement, il a surtout l'air de méditer en permanence, et ne ressemble pas à l'homme d'action que sa nouvelle équipe s'attendait à rencontrer.

Quand des cercles bleus commencent à apparaître la nuit dans les rues de la capitale, avec, toujours, au centre, un objet qui semble avoir été choisi au hasard, et une phrase mystérieuse écrite à la craie, Adamsberg n'aime pas ça. Ça sent la cruauté. Comme d'habitude, il a raison, ce qui au début agace un peu Danglard, son adjoint.

Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg ne ressemble à aucun autre héros de roman policier (rompol, comme les appelle Fred Vargas). Il est lent, et les gens légèrement nerveux (dont je ne fais pas duuuu tout partie, comme en témoignent mes ongles hyper rongés) pourraient avoir envie de le secouer pour qu'il s'agite un peu, et pourtant... la magie Adamsberg opère sur moi comme sur Danglard. Il envoûte petit à petit, on le suit, on lui fait confiance, car on sait qu'il a raison. Il n'est pas parfait, il ne sait pas dire non, notamment aux femmes qui ont envie de lui, et ce n'est pas parce que "la petite chérie" l'a quitté pour aller à l'autre bout de la terre que je lui pardonne.

Je n'avais pas envie de quitter les mots de Fred Vargas. Je ne pensais pas qu'un roman policier réussi pourrait être si poétique, et bien, le pari est relevé. Certains romans sont de très bons page-turners, parce qu'on a envie de savoir qui l'a fait, et pourquoi. Fred Vargas, c'est tellement plus... impossible de vous décrire ça, découvrez-la par vous-mêmes ;)

En pleine lecture de l'Homme aux cercles bleus, je me suis rendue compte que ce livre faisait partie du Big Challenge Livraddict. Voilà que je me mets à compléter des challenges sans le faire exprès !
1/5 donc !

lundi 1 mars 2010

Rions gaiement... 7 lectures amusantes !

Depuis quelques mois, je me suis décidée à m'inscrire au Blog-o-Club, vaillamment porté par Sylire et Lisa.

Le thème de la lecture d'aujourd'hui était celui du rire, et les votes avaient désigné Maudit Karma, de David Safier. Le roman n'étant pas disponible en poche, les G.O. (gentilles organisatrices) nous ont suggéré de choisir entre cette lecture et Saga, de Tonino Benacquista. Je n'ai malheureusement pas trouvé Maudit Karma, et j'ai déjà lu Saga (que j'ai beaucoup aimé, et j'espère que les membres du club l'apprécieront également !)

Je vous propose donc, pour me rattraper, un top 10 (dans le désordre) des lectures qui m'ont fait plus que sourire, voire passer pour une dérangée dans les transports en commun...

- la série du Journal de Georgia Nicholson, de Louise Rennison. Que de fous rires dus aux aventures de cette adolescente anglaise qui invente toutes sortes de stratagèmes pour se faire remarquer des garçons qui lui plaisent ! L'histoire pourrait être banale, mais grâce au (très gros) grain de folie de Georgia et ses copines, on passe un très très bon moment à chaque fois.

- la série des aventures de Stephanie Plum, la chasseuse de primes, de Janet Evanovich. Je n'ai lu que le premier tome, la Prime, mais je sais déjà que le reste me plaira. Là encore, l'héroïne a vraiment un grain, et c'est de famille (cf. la grand-mère...) ! Remplis d'hommes musclés et de cascades, ces romans devraient au moins vous faire sourire...

- Le journal de Bridget Jones
, Helen Fielding. Encore une Anglaise, encore un journal intime, certes... Bridget reste le meilleur personnage de chick lit jamais créé, et Fielding a donné à ce genre ses lettres de noblesse : oui, on peut écrire de la chick lit de qualité ! La suite est tout aussi bonne.

- Baby-sitter blues, et toute la série des Emilien, de Marie-Aude Murail. Il s'agit d'une série jeunesse, dont le personnage principal est un ado qui vit seul avec sa mère. Emilien est plein d'esprit, on ne peut que l'adorer. Certaines scènes, toutes simples, m'ont fait verser une larme. C'est par ces romans que j'ai découvert l'auteur, que j'aime d'amour depuis.

- l'Affaire Jane Eyre, de Jasper Fforde, et les suites... Dès la première page, on comprend que le monde inventé par l'auteur est complètement farfelu. Acceptez de ne pas tout comprendre à la logique de Fforde et vous êtes embarqué dans une autre dimension, où l'on peut kidnapper les personnages de livres et changer la fin des romans.

- A year in the merde, de Stephen Clarke. Publié aussi sous le titre God save la France (pour la VF). La vie française vue par un Anglais, ça vaut son pesant d'or. Ses petites remarques sont évidemment criantes de vérité, et c'est un plaisir, un peu masochiste peut-être, de lire ce qu'il nous reproche. Nous les Français, on est tellement fiers, qu'un livre centré sur notre pays, même moqueur, on aime ;)

- Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin. Je vous en parlais récemment... On est ici en plein dans la liberté sexuelle des années 70, à Frisco qui plus est. A l'origine publiées sous forme de feuilletons dans les journaux locaux, ces chroniques se dégustent, et il n'est pas rare qu'un chapitre se termine sur une scène cocasse... Les moments d'émotion sont là aussi.