mardi 12 août 2008

44 Scotland Street, Alexander McCall Smith

Une fois encore, c'est par des chemins un peu tordus que je suis arrivée à 44 Scotland Street... Je voulais depuis longtemps découvrir les aventures de Mme Ramostwe, la détective du Botswana, mais je suis finalement tombée sur celui-ci !

L'histoire : Pat, jeune étudiante, enfin, si l'on peut dire, puisqu'elle entame sa seconde année sabbatique. Désireuse d'acquérir un peu d'autonomie, elle emménage dans une coloc', avec Bruce, jeune agent immobilier insupportablement égocentrique et amoureux de son image.
On rencontre de nombreux personnages hauts en couleur dans ce roman, dont Bertie, 5 ans, exaspéré par sa mère qui cherche à tout prix à le "stimuler", persuadée qu'il est surdoué. Elle le pousse à apprendre le saxophone, l'italien, estime que la garderie est indigne d'un enfant comme lui, et lui fait entamer une psychothérapie...
Domenica, l'extravagante voisine, qui a mené une vie passionnante, se rapproche de Pat.
Matthew, le patron de la galerie d'art où travaille Pat, un peu loser sur les bords, attachant mais un peu ennuyeux...

Ce roman est un peu un tableau impressionniste : les personnages sont dépeints par petites touches, légères et vives. La ville d'Edinburgh est presque un personnage à elle-même, discrète mais toujours présente... un peu de dépaysement à l'écossaise ne fait pas de mal !

Pour moi, ça n'a pas été un choc littéraire, mais un moment très agréable, qui prête souvent à sourire. Et comme beaucoup l'ont déjà dit, dont Clarabel ici, on finit par s'attacher aux personnages plus qu'on ne le pensait au départ. Pourquoi pas la suite donc, Edinburgh Express ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

BbBonsoir, j'ai lu 44 Scotland Street et après Edimbourg Express (dans la foulée) attirée par les couvertures des livres et les premières pages lues. Depuis, beaucoup de blogueuses les ont lus et les ont recommandés. J'en ai dit le bien que je pensais dans mon billet du 27/07/08. C'est surtout très drôle. Depuis, j'attends avec impatience la suite (A Mc Smith en a écrit 1 voire 2)