vendredi 21 mai 2010

L'origine de la violence, Fabrice Humbert


"Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père Adrien, le stupéfie. Rentré en France, il retrouve son père, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie. Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence."

Je me permets de reprendre une partie de la quatrième de couverture, car ce roman est trop complexe pour que j'en fasse un résumé home made...

Il s'agit d'un roman dense, très riche, qui aborde des thèmes passionnants : la famille, la quête des origines d'abord. Fabrice Humbert mène également une réflexion très intéressante sur la manière dont chacun s'est engagé, rendu responsable des horreurs des camps. Il évoque aussi le Berlin d'aujourd'hui...

Un roman très très fort, que j'ai lu d'une traite, et que j'ai eu du mal à oublier lorsque je l'ai refermé.

Ce sont les billets de Fashion et de Papillon, il y a quelques mois, qui m'avaient donné envie de le lire, mais Keisha a été moins convaincue...

12 commentaires:

keisha a dit…

Oui, sur ce coup là, je suis le stroumpff grognon...^_^ la faute à Primo Levi?

L'Ogresse a dit…

Dans la famille Stroumpf, je suis plutot le Stroumpf pas entierement convaincu...

Kathel a dit…

Si je le trouve à la bibli je me laisserais bien tenter à un petit essai !

Manu a dit…

Il commence tout doucement à me tenter celui-ci :-)

Alcapone a dit…

Bonjour,

Bien que le thème m’intéresse, j’ai un peu la même réacction que Keisha et c’est sûrement la faute à Faute à Primo Levi.

sylire a dit…

Un souvenir de lecture très fort pour moi aussi. Un livre que je ne suis pas sur le point d'oublier.

Stephie a dit…

Fashion me l'a prêté il y a un moment... Je dois le sortir de ma PAL...

choco a dit…

Il m'attend tjs dans ma PAL ! :)

Bénédicte a dit…

je me laisserai bien tenter

Leiloona a dit…

Je le lirai, c'est certain. Mais peut-être pas tout de suite. :)

cocola a dit…

@keisha : je me dis toujours que quand un roman me marque autant, ça doit être lié à des raisons tellement personnelles (au moins en partie !), qu'il est naturel qu'il ne résonne pas aussi fort chez d'autres...

@L'Ogresse : ah bon ? je vais aller lire ton avis !

@Kathel : tente ! je ne l'aurais peut-être pas ouvert, ne serait-ce ces quelques critiques très positives.

@Manu : héhé j'espère pouvoir un jour lire ton avis !

@Alcapone : je ne peux pas dire qu'il n'y a pas de passages difficiles dans celui-ci. Mais ce n'est pas un témoignage sur la vie dans les camps, et bien que le passage soit long, il ne s'agit pas du seul thème abordé.

@sylire : ça me fait plaisir de voir quelqu'un qui partage mon avis :)

@Stephie : oui ! il faut le faire sortir des abysses !

@choco : toi aussi, ressors-le !

@Bénédicte : pourquoi pas, en plus j'ai trouvé que ça sortait vraiment du lot de mes lectures du moment...

@Leiloona : so many books, so little time...

Cécile Qd9 a dit…

Celui-ci fait partie de la sélection du prix Qd9 2010. Un grand cru. J'ai hâte de découvrir son prochain roman.